Six syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale ont rejeté l’invitation du premier ministre Noureddine Bedoui au dialogue, dans le cadre de la nouvelle stratégie du pouvoir de sortie de la crise politique actuelle en Algérie.
En effet, le Cnapest, Cela, Snapeste, UNPEF, SNTE et SATEF ont, dans un communiqué conjoint publié dimanche 17 mars 2019, ont indiqué que «suite à l’invitation du premier ministère de participer à une rencontre de concertations avec les syndicats de l’éducation, et suivant notre engagement et adhésion au mouvement populaire refusant les décisions contenues dans la lettre du président de la république d’une part, et d’autre part, le système en place qui feint de ne pas entendre les voix des millions d’algériens qui sont sortis lors des marches du vendredi 15 mars».
Et sur ce, ajoute le communiqué «le devoir national requiert de nous de réaffirmer notre attachement à nos décisions et propositions annoncées dans nos communiqués publiés précédemment».
Selon le communiqué des six syndicats autonomes, ces décisions et propositions consistent en : «le rejet de la prolongation du mandat présidentiel et toutes les décisions contenues dans la lettre du président en raison, de leur anti-constitutionnalité. Refus de toutes les tentatives visant à contourner les exigences du mouvement populaire pacifique. Invitation à une période de transition gérée par un gouvernement de consensus avec de nouveaux visages qui seront acceptés par le peuple, afin de sortir de cette situation d’inconstitutionnalité».
Les mêmes syndicats ont déclaré : «les syndicats autonomes de l’éducation décident de ne pas participer à cette rencontre».