Le syndicat national algérien des pharmaciens d’officines Snapo a été invité au Gouvernement pour participer à une consultation lancée par le premier ministre et après concertation.
Le Snapo a décidé de ne pas répondre à cette invitation.
« Lors de sa réunion mardi 12 mars, en session ordinaire, le Conseil national avait chargé le bureau national de suivre l’évolution de la situation et de prendre toute décision jugée utile pour la gestion de la situation actuelle par l’Algérie », indique le Snapo dans un communiqué.
Le Snapo estime que les conditions actuelles ne sont pas propices à un vrai débat démocratique apte à mener vers des solutions répondant aux revendications et aux attentes du peuple.
Les changements réclamés par le mouvement citoyen sont légitimes, selon le Snapo, et tous les moyens doivent être mises en œuvre pour leur concrétisation.
« La transition vers un nouveau système républicain, doit se faire dans le respect des principes démocratiques et dans la concertation. Les compétences et les organisations professionnelles doivent être consultées et associées dans le cadre du changement », ajoute le communiqué.
Le Snapo s’engagera dans le débat national qui sera lancé, dès que les conditions seront jugées réunies pour le vrai changement.