Appelé à gérer cette période de transition, le Premier ministre Noureddine Bedoui a lancé un appel pour tous les représentants de la société civile pour reprendre un minimum de confiance dans son staff et lancer le dialogue avec le gouvernement.
Constatant le rejet permanent des manifestants aux propositions de l’Etat, le gouvernement a travers son premier responsable a lancé un appel à la reprise de la confiance entre les parties de la société civile et le gouvernement afin d’arriver à un dialogue qui concrétisera la tenue de la conférence nationale de concertation pour laquelle a appelé le président Bouteflika.
Pressé par le temps, le gouvernement ne sais pas encore comment ni avec qui mènera cette conférence, et la peur d’un rejet de cet important rend-vous de la part de la société civile plane sur l’équipe de Bedoui et Lamamra. «Nous appelons à un minimum de confiance » a indiqué encore Bedoui qui a précisé que « le dialogue et l’écoute relève des principes des algériens ». « Nous avons besoin d’avancer en avant, et nous n’avons pas beaucoup de temps » a souligné encore le nouveau Premier ministre.
En effet, lors de la conférence de presse qu’il a animée avec son vice-Premier ministre, Noureddine Bedoui a évité de répondre aux questions qui parlent de la demande actuelle des manifestants qui consistent notamment à la formation d’une constituante et de ne plus dialoguer avec l’actuel gouvernement, préférant se focaliser sur le projet de la conférence.
Bedoui a aussi évité de parler d’un plan B, s’il existe en cas d’échec de cette conférence, si la persistance de la pression de la rue, qui rejette l’actuel gouvernement.