Moins de 24 heures après sa nomination à l’instance dirigeante du parti Front de Libération Nationale (FLN), Abdelkrim Abada, qui a démissionné la semaine dernière moins de 24 heures après sa nomination à l’instance dirigeante du FLN, est revenu, dans un entretien accordé au site TSA, sur les récentes décisions du chef de l’Etat.
M. Abada estime que le président « a pris des décisions non satisfaisantes. Sa réponse aux revendications populaires n’est pas à la hauteur des revendications exprimées par la rue. Ces décisions sont inacceptables et sont de nature à ne pas satisfaire le mouvement populaire », selon le même média.
Interrogé sur la nomination de Noureddine Bedoui à la chefferie du gouvernement, M. Abada a indiqué que « c’est un homme qui a fait partie des différents gouvernements et une figure de l’ancien gouvernement », ajoutant que « sa nomination n’est pas de nature à satisfaire le mouvement populaire qui demande le départ de l’ensemble de l’équipe gouvernementale ».
Selon lui, le chef de l’Etat, « n’est pas sincère » dans ses récentes déclarations, « car il veut prolonger le 4e mandat sans élections ». Déclaration tout à fait étonnante de la part de ce haut responsable du FLN qui a décidé de rejoindre le mouvement populaire.
M. Abada a indiqué, dans le même entretien, que « c’est une violation de la Constitution même quand il nomme un vice premier-ministre. Ce poste n’existe pas dans la Loi fondamentale».
Interrogé sur ses revendication, l’ancien responsable du FLN a indiqué que « nous sommes avec le mouvement populaire et donc partie prenante de ce qu’il exprime, c’est-à-dire avec un changement total et radical du régime en place, le départ des corrompus et la constitution d’un gouvernement neutre et consensuel », selon la même source.