La mise en place du projet de la joint-venture STEP entre la Sonatrach et la société française Total « se déroule comme prévu » a indiqué Adil Ouriaghli, vice-président business développement au sien de la Total.
«Nous avons tenu notre premier comité de projet cette semaine et les contrats de licences vont être signés très bientôt», sans donner les noms des entreprises qui ont pu décrocher ce marché.
Ainsi, la phase Prifid du projet peut démarrer et qui permettra de lancer le cahier de charge, nécessaire pour le lancement de la construction en 2eme semestre 2020, et le démarrage de complexe en mi-2023 a affirmé aujourd’hui le responsable de Total qui intervenu ce matin lors d’une conférence sur la pétrochimie tenue lors de la 9eme édition du NAPEC à Oran.
Pour précision, le projet en question est estimé à 1,4 milliards de dollars est financé à hauteur de 70% par un crédit bancaire contracté par la partie algérienne auprès de la BNA. « Cela démontre la volonté politique des autorités afin de relancer l’activité pétrochimique » a souligné Ouriaghli.
STEP qui est un « complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène » à Arzew, près d’Oran, dans le nord-ouest de l’Algérie, où se trouvent déjà une raffinerie et un complexe de liquéfaction de gaz, d’une capacité de production sera de 550 000 tonnes par an, que STEP se chargera également de commercialiser.
La société Total, se chargera « à travers son réseau international de commercialiser en Europe, et en Turquie, ainsi que dans certains pays d’Afrique » a indiqué encore l’intervenant.
S’agissant d’éventuel, entraves dans la réalisation de ce projet, le vice-président du business et développement au sein de Total a indiqué que «nous avons un plan A et d’autres plans aussi, et que aucun investissement n’est épargné du risque».