L’homme d’affaires et candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain, a été arrêté, ce vendredi 8 mars à Genève en Suisse, après avoir fait irruption dans les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) où est hospitalisé le président Abdelaziz Bouteflika depuis le 24 février dernier.
Selon l’AFP qui rapporte l’information et qui cite la police genevoise, Rachid Nekkaz restera en garde à vue la nuit de vendredi à samedi», et il «va être différé samedi devant le procureur de Genève pour violation de domicile», a ajouté la même source.
Selon toujours la police genevoise il lui est également reproché «d’avoir essayé de s’opposer à son éviction de l’établissement hospitalier, tout comme d’avoir fait fi de l’interdiction qui lui avait été signifiée d’entrer dans l’hôpital».
Selon la porte-parole de la police genevoise, Joanna Matta citée toujours par l’AFP, la direction des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) «avait porté plainte après l’entrée de M. Nekkaz dans l’hôpital malgré plusieurs mises en garde».
Durant la matinée de ce vendredi, Rachi Nekkaz a tenu a rassemblement devant les HUG en compagnie avec ses partisans, a ajouté l’AFP. «J’ai décidé de venir ici à Genève devant l’hôpital où est censé être hospitalisé le président et candidat algérien Abdelaziz Bouteflika (…) alors que le monde entier et l’Algérie toute entière sait qu’il n’est plus de ce monde », a-t-il déclaré.
Pour rappel, Rachid Nekkaz avait annoncé jeudi soir sur les ondes de la radio française Europe 1 qu’il allait se rendre ce vendredi à Genève «pour voir» si Bouteflika «va bien».
Rappelons également que, Rachid Nekkaz a semé la pagaille dimanche dernier au Conseil Constitutionnel lors du dépôt des dossiers de candidature à l’élection présidentielle. Rachid Nekkaz après avoir collecté les signatures nécessaires pour son dossier, au moment du dépôt il a présenté son cousin comme candidat, qui porte les mêmes nom et prénom que lui.