11h 30 : Quelques heures avant le coup d’envoi de la 3e marche contre le 5e mandat de Bouteflika, prévue après la prière du vendredi, les foules ont commencé à se rassembler, dan les grandes places de la capitale, à l’image de la place Audin, la place du 1er mai, et la grande poste, ou les slogans anti-système, et contre la candidature de Bouteflika , retentissaient déjà.
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14h05 : juste après la prière, les foules , ont pris leurs départ, vers les différentes destinations, dans le calme et la sérénité. les grandes artères de la capitale sont devenues noires de monde, en laps de temps record. a la place Audin, comme au 1er mai, ou au palais du Peuple, les manifestants ne pouvaient plus avancer.
C’est dire à quel point l’engouement de cette marche était largement plus important des précédentes. Il faut noter, que la participation des femmes était remarquable, elles ont préféré marcher pour la démocratie , pour la liberté , plutôt que de fêter la journée qui leur était dédiée.Par ailleurs, le mouvement populaire a été suivi , dans tout les recoins du pays.
16h30 : des affrontement son signalés au niveau du boulevard Mohamed V, puis devant l’école des beaux arts, et devant le palais du Peuple. les forces de l’ordre essaient de disperser la foule, on utilisant le gaz lacrymogène, les manifestants ripostent a coups de projectiles, avant de revenir au calme qui régnait durant toute la journée. Selon le Bilan provisoire de la DGSN, 112 blessés parmi les forces de l’ordre, 195 personnes interpellées, et quelques dégâts mineurs ont été enregistrés à Alger.
18h30 : les rues commencent a se vider, la circulation a repris son droit de cité, annonçant la fin de la majestueuse marche, qui a permis aux algériens, de donner encore une fois, une leçon de maturité et de civisme, dans l’expression de leurs droits .Il va sans dire cependant, que la journée du 8 mars 2019, restera gravée dans les esprits des algérien, comme un symbole de leur capacité à s’unir, à se hisser plus haut , que les différences, les rangs sociaux, les couleurs politiques et religieuses, car durant les marches contre le 5e mandats, les algériens sont tous égaux, et se dirigent tous dans la même direction.