Réagissant aux différentes manifestations qui se déroulent dans le pays depuis une semaine, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’est réjouit que ces mouvement de protestation se déroulent d’une manière pacifique, rappelant que c’est un droit de tous les citoyens.
Toutefois, il a appelé à la vigilance. En indiquant que « nous avons confiance dans les enfants de l’Algérie, mais nous avons peur des manipulations et l’utilisation de la rue ».
A ce effet, il a rappelé qu’en1991, « la situation était presque pareille, la classe politique est presque unie pour la manifestation contre le système. Et je lis qu’il y a un appel pour une grève, et je vous rappelle la grève de 1991 ou nous a conduit ».
Ouyahia rappelle et prévient à l’occasion de sa réponse aux questions des députés sur le bilan de la politique générale du gouvernement, contre « les appels anonymes, précisant que « celui qui a un marché saint, il n’a qu’a s’identifier et dire que je suis une association, ou une personne ou un parti, pourquoi la discrétion ? s’est-il demandé.
Le Premier ministre a signalé aussi l’activité de certaines parties de l’étranger en précisant que, « certains parties étrangères commencent à bouger et commentent, que le peuple algérien s’est réveillé. Je dirais que le peuple algérien est chez lui et que nous ne sommes pas entrain de jouer pour faire peur ».
Pour être plus explicite, le chef de l’exécutif a indiqué qu’il ne « parle pas pour faire peur au peuple, ou pour utiliser le passé, ni pour donner l’exemple des pays arabes ». « Je vais vous dires mes frères, j’ai vu des commentaires, les gens sont heureux le fait que les manifestants ont accueilli la police avec des fleurs, dieu merci mais, je vous rappelle qu’en Syrie le mouvement a commencé avec des fleurs aussi ».
Des propos qui ont fait réagir les députes du RCD qui ont scandé « que le peuple veut changer le système ». « Vous avez peur que le peuple entende la vérité » a répliqué Ouyahia. Ces personnes ne veulent pas de la vérité, ils préfèrent l’anarchie » a-t-il encore ajouté.
Dans ces circonstances, le Premier ministre a clôturé son intervention par un appel au peuple, en disant que « le peuple est libre dans son pays, mais on te conseille, que tu as le droit d’être contre le système, mais tu ne peux pas être contre ton pays, car les systèmes changent, mais pas les pays ».