Sur les 2 millions des commerçants enregistrés au centre national du registre du commerce, seulement 43,7% qui ont opté pour l’instant dans la version électronique du registre, sachant que le dernier délai fixé par la loi pour la souscription est de 11 avril 2019.
Ainsi, jusqu’à présent, près de 800 000 inscrits ont effectué leurs inscription au registre de commerce électronique, ce qui représente un taux qui est loin des objectifs fixés par la tutelle.
Cet instrument est mis en place pour l’assainissement de la liste des commerçants et la lutte contre la fraude et toutes les autres pratiques qui outre-passent les lois en termes de concurrence, et qui touchent à la qualité et les conditions d’exercices commerciaux. Pour cela, le ministère de commerce a entamé une large compagne de sensibilisation à travers toutes les régions de pays afin de convaincre les retardataires a indiqué ce matin Aissa Bekai, directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du commerce lors de son passage à la radio.
Cet instrument vise à numériser les enregistrements des activités commerciales, en premiers lieux, mais aussi à exercer un contrôle sur les activités de ses détenant a encore souligné l’invité de la radio. Toutefois, la structure actuelle de l’économie nationale qui est submergée par le secteur informel, n’encourage pas trop pour aller vers plus de transparence et opter pour des instruments numériques.
Toutefois, Bekai a estimé que l’une des solutions pour diminuer ces pratiques est l’instauration des grandes surfaces qui connait en Algérie un sérieux retard en dépit des multiples mesures d’encouragement et des dispositifs incitatifs mis en place par l’Etat.
S’agissant de commerce électronique, le représentant du ministère du commerce a indiqué qu’après la promulgation des textes de lois, plusieurs commerçants ont investi la toile pour proposer leur marchandise ou exercer la vente à distance. Selon les chiffres du ministère du commerce, le nombre de ses e-commerçants est de 4000.
«Une réunion a été organisée avec ses startups et nous avons recensé tous leurs problèmes pour trouver les solutions aux doléances de cette catégorie de commerçants qui sont l’avenir de l’Algérie», a fait savoir le représentant du ministère du commerce.