Le marché de la construction peine à retrouver ses équilibres, suite à l’interdiction de l’importation de plusieurs produits fabriqués localement et le gel de plusieurs projets, une certaine anarchie s’est installée dans le secteur.
Avec l’interdiction d’importation de plusieurs produits de construction, le marché du bâtiment a subit une certaines pression liée au manque de plusieurs produits qui ne sont pas suffisamment fabriqués en Algérie. Par ailleurs, « d’autres matériaux sont fabriqués mais avec une mauvaise qualité voir très loin des normes« , nous a confié un investisseurs dans le domaine.
En effet, avec la baisse de l’offre, certains producteurs négliges carrément la qualité et essaye de répondre à une grande demande. « Il y a quelques briqueteries qui négligent dangereusement les normes, par exemple, elles ne laissent pas les briques suffisamment dans le four». D’autres fabriquant de faillance ou de dalle de sol sont aussi très fragile suite aux différentes triches dans leurs productions.
Selon le représentant de la briqueterie Izerkhef que nous avons rencontré au salon des jeunes investisseurs organisé la semaine précédente à Tizi-Ouzou, « certaines matières premières qui rentrent dans la production de quelques produits de constructions n’est pas importé ». De ce fait, les producteurs locaux « utilisent l’ancien stock ou bien, ils produisent carrément sans ces matériaux, ce qui touche directement à la qualité de produit ».
Selon notre interlocuteur, « juste après l’interdiction des importions, y avait une flambée des prix sur les matériaux de construction », toutefois, les producteurs locaux n’étaient pas prêts comme il faut pour faire face à cette situation, par conséquences ils ont subi la pression et ils ont cédé face à la grande demande au détriment de la qualité toute en baissant les prix».
Face à cette situation, le représentant d’Izerkhef a souligné la faiblesse du contrôle de la part des services concernés, ce qui confirme l’anarchie que subi le secteur au détriment de la sécurité des habitants de ces constructions.
Le ralentissement perdure
Cependant, il a signalé que le secteur du bâtiment, connait toujours un ralentissement, suite aux retards de paiements qui ne sont pas réglés en totalité jusqu’à présents. «Beaucoup de projets sont à l’arrêt ou bien au gel à cause de la crise qui touche le pays ». De ce fiat, les entrepreneurs sont toujours dans les désarrois et espèrent une relance du secteur afin de reprendre la cadence précédente et réaliser leurs projets.