AccueilEntreprises-ManagementYousfi : vers l’exonération des sous-traitants des droits de douane

Yousfi : vers l’exonération des sous-traitants des droits de douane

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Le ministre de l’Industrie, Youcef Yousfi, a révélé que son département ministériel est sur le point de préparer un décret exécutif visant à exonérer les sous-traitants industriels des droits de douane, a rapport ce jeudi le quotidien Ennahar sur son site officiel.

Répondant aux questions orales des députés sur le retard dans la passation des commandes de voitures neuves, le ministre a indiqué que « l’industrie algérienne va bien ». A ce propos, M. Yousfi a indiqué que le cahier des charges est destiné à la construction de véhicules automobile, et pas seulement au montage.

Le cahier des charges, un vrai casse-tête chinois

Par ailleurs, le nouveau cahier des charges devant régir l’activité de montage de véhicules en Algérie et instaurer de nouvelles conditions aux futurs constructeurs, notamment le taux d’intégration, peine à voir le jour.

Pis encore, le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, avait nié en juillet dernier toute existence d’un nouveau cahier de charges, évoqué par le ministre des Finances, M. Raouya, à l’occasion du vote de la loi de finances complémentaire 2018 à l’APN.

Pour rappel, le secrétaire général du ministre de l’Industrie,  M. Kheireddine Medjoubi a donné aux constructeurs automobiles installés en Algérie un délai de 24 mois pour atteindre un taux d’intégration de 40%, objectif difficilement réalisable dans l’état actuelle de la sous-traitance industrielle, caractérisée par un nombre insuffisant.

Il a également indiqué que les usines de montage de véhicules devaient atteindre 10% d’intégration d’ici un an, comme convenu dans le cahier des charges. En effet, un taux d’intégration élevé permettrait de réduire le coût des importations, notamment les collections CKD/SKD dont la facture d’importation a dépassé 2 milliards de dollars.

Depuis que le gouvernement s’est lancé dans le montage de véhicules en Algérie, le cahier de charge est devenu un vrai casse-tête chinois. Déjà en juillet 2017, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, M. Mahdjoub Beda, avait affirmé, en parlant de la réorganisation du secteur de l’industrie automobile qu’une commission était en train de travailler sur la révision de l’actuel cahier des charges.

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