Seuls 15 pays africains ont enregistré des gains dans leurs relations commerciales avec la Chine en 2018, a constaté l’agence Ecofin, d’après des chiffres du service chinois des douanes. Bien qu’ils ne représentent que 8,1% des échanges avec ce partenaire, ils s’en sortent ensemble avec plus de 59,2 milliards $ d’excédents.
La majeure partie de ces pays sont situés en Afrique subsaharienne, à l’exception de la Libye. Il s’agit de l’Angola, l’Afrique du Sud, le Congo, la RDC, la Zambie, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Soudan du Sud, la Guinée, le Zimbabwe, l’Erythrée, la Namibie, le Niger et la République centrafricaine. Des pays principalement connus pour leur production de matières premières et pour la mise à disposition de leurs terres agricoles, comme au Zmibabwe notamment.
La plus grosse part de cet excédent est détenue par l’Angola, l’un des plus gros exportateurs de pétrole du continent, qui a gagné environ 23,5 milliards $ de ses relations commerciales avec la Chine en 2018.
Déjà en 2017, l’empire du Milieu s’était imposé comme le premier partenaire commercial du continent avec un volume de 170 milliards $. Dans un rapport paru la même année, le cabinet McKinsey indiquait que plus de 90% des exportations africaines vers la Chine étaient constituées de pétrole, de matières premières brutes minérales et de métaux.
Une tendance qui devrait se maintenir, en raison de la demande chinoise de plus en plus croissante en ressources énergétiques.
Ecofin