La pénurie des médicaments que connait le marché national actuellement est imputée à la mauvaise gestion de la situation de la part de la cellule de veille ainsi que l’agence nationale des médicaments, qui ne font pas réellement leur travail.
Malgré, toutes les remarques effectuées par les partenaires du secteur, pour la cellule de veille qui est installée depuis une année, on ne voit pas de résultat. «La cellule de veille, n’a pas fait son travail correctement, elle ne s’est réunie que 5 fois durant 2018, or que plusieurs remarques et doléances lui sont adressées durant l’année» a indiqué ce matin à la radio nationale le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines, (SNAPO) Messaoud Belambri.
S’agissant de l’Agence nationale des médicaments, l’intervenant il se demande, en outre, si elle dispose de suffisamment de moyens « pour fonctionner de manière efficace » pour pouvoir régler « la crise du médicament », et dans ce sens, il a appelé le gouvernement à intervenir afin de permettre à cette agence d’exercer convenablement ses prérogatives.
Par ailleurs, plusieurs raisons, ont menée a cette situation qui perdure depuis plus d’une année, entre autre, Belamri a cité le cumul des retards pour la signature des programmes d’importations, ajoutant à cela les programmes complémentaire qui n’ont pas été signé depuis deux ans, jusqu’à cette année. Dans cette situation l’impact était direct sur la disponibilité de plusieurs dizaines de produits sur le marché.
Belamri se demande aussi «si l’enveloppe des deux milliards de dollars consacrée à l’importation des médicaments est suffisante dans les moments actuels ». Le président du SNAPO a demandé aussi qu’il faut vérifier si les importateurs ont honoré leur engagement en termes d’importation en quantité et en qualité.
Faut réorganiser le marché
D’un autre côté, l’invité de la radio a appelé à la réorganisation de la distribution, et enlever la situation de dominance de certains distributeurs, ce qui empêche les officines d’avoir tous les médicaments dont ils ont besoin. La production nationale des médicaments, n’est pas n’ont plus organisée, certains produits sont en abondance, mais d’autres sont en pénurie flagrante, tel que les antibiotiques injectable et certains vitamines. Selon lui, plusieurs obstacles freinent la production, ils portent sur les prix de références de près de 200 produits que les producteurs veulent revoir leur prix d’enregistrement.
En attendant que ces remarques soient prises en charge, par les responsables de secteur, le malade reste la première victime qui subit cette anarchie qui a touché le marché national des médicaments. Pour rappel, 70 produits voir 200 sont en rupture, pas moins de 70 sont de produits fabriqués localement, et 80 autres sont importés.