Le ministre de l’Industrie et des Mines, Yousef Yousfi, a écarté l’hypothèse d’un retour vers l’importation des voitures de l’étranger, alors que les citoyens se plaignaient de plus en plus de la cherté des voitures produites localement.
«L’installation des usines de montage des voitures en Algérie est un choix irréversible de l’Etat, qui est venu après l’interdiction des opérations d’importation qui drainaient des milliards de dollars des caisses de l’Etat », a déclaré le ministre aujourd’hui lors d’une séance de réponse aux questions orales des députés à l’Assemblée populaire nationale.
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En réponse à la question de hausse des prix des véhicules locaux, Yousfi a souligné avec insistance que « le choix de poursuivre l’importation des véhicules durant cent ans n’est pas celui du gouvernement ». dans ce sens, il a affirmé que «l’Algérie souhaite passer à une véritable industrie de voitures, ce qui demande beaucoup de temps et de patience, précisant l’évolution progressive du pourcentage d’intégration dans ce domaine d’année à une autre ».
La sous-traitance ne se fera pas du jour au lendemain
Dans ce sens, il a souligné que celui qui « veut confirmer la faisabilité des projets de la sous-traitance subventionnés par l’État, n’a qu’a visité la wilaya de Sétif, où les usines de sidérurgie et de textiles approvisionnent les usines de montage de plusieurs pièces nécessaires à la production des véhicules. Yousfi a en outre, indiqué que « la mise en place de centaines d’usines de sous-traitance qui créeront des emplois pour les jeunes ne se fera pas du jour au lendemain ».
Sur un autres volet, le ministre de l’industrie a affirmé la disponibilité de 43 zones industrielles, sur les 50 zones prévues, et elles sont mis sous la disposition des autorités locales afin d’être utilisées.