La consommation nationale moyenne en gaz se situerait à 67 milliards de mètres cubes à l’horizon 2028, soit une croissance annuelle moyenne de 4,5 %, prévoit la Commission de régulation de l’électricité et du gaz (CREG).
L’évolution de la consommation locale en gaz est tirée principalement par l’industrie, dont la consommation en gaz passerait de 10 milliards de m3 en 2019 à 17 milliards de m 3 en 2028, avec un taux de croissance annuel moyen de 5,9 %. Cette croissance est due à l’apparition de nouveaux projets.
L’évolution de la consommation en gaz est également tirée par la distribution publique dont la consommation évoluera de 13 milliards de m3 en 2019 à 21 milliards de m3 en 2028, soit un taux de croissance annuel moyen de 5,2 %, et ce, en raison de la concrétisation des différents programmes de développement du gaz.
Pour ce qui est des centrales électriques, leur consommation passerait de 19 milliards de m3 en 2019 à 23 milliards de m3 en 2028, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,2 %.
Concernant le besoin en gaz naturel cumulé pour le marché national, à l’horizon 2028, il s’élèverait à 560 milliards de m3.
La mise en oeuvre du programme d’efficacité énergétique et de développement des Energies renouvelables devrait permettre au pays d’épargner une quantité de gaz de l’ordre de 15 milliards de m3.
Toutes ces donnes- là découlent du programme indicatif pour l’approvisionnement du marché national en gaz 2019-2028, élaboré par la CREG.
Approuvé par le ministre de l’Energie, ce programme est établi pour mettre en évidence les quantités de gaz naturel devant etre disponibles pour la satisfaction de la demande énergétique nationale pour la décennie à venir.
Ce programme vise également à assurer la qualité et la continuité de service requises aux abonnés actuels et futurs. Ceci, d’autant que la consommation nationale en gaz évolue et évoluera encore dans une courbe ascendante.
Il est établi, conformément à la loi du 05 février 2002, relative à l’électricité et à la distribution du gaz par canalisations.
La Creg a également élaboré un Plan de développement de distribution de l’électricité 2019- 2028.
Dans le cadre de ce plan, la demande moyenne en électricité, pour le réseau interne du nord du pays s’établira à 22.250 mega watts (MG).
La couverture de ces besoins sera assurée par les engagements pris par les opérateurs en matière d’acquisition d’équipements de production d’électricité auprès de fournisseurs d’une part et par les fabricants nationaux d’équipements photovoltaïques d’autre part.
Pour ce qui est du réseau de la boucle d’Adrar, la capacité de renforcement totale est de 872 MW en turbine à gaz, et ce, en tenant compte de 272 MW décidés et en cours de réalisation.
Concernant le réseau du grand sud, la capacité de renforcement totale est de 600 MW dont 140 MW en turbines à gaz, 60,5 MW en diesel, 50 MW en photovoltaïque et 349,3 MW décidé et en cours de réalisation.
Lors des débats, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a mis l’accent sur l’impératif de maitriser la consommation nationale en énergie, le gaz en particulier.
« Il faut maitriser la consommation de l’énergie notamment le gaz. », a-t-il indiqué.
Interrogé pour de plus amples détails sur l’exportation de l’électricité produite par le groupe national Sonelgaz vers l’Espagne, le ministre s’est contenté de dire que des négociations sont en cours entre les deux pays afin d’exporter de l’électricité produite par le groupe national Sonelgaz vers la péninsule ibérique.
» Nous sommes en discussion avec l’Espagne notamment pour régler les+ histoires+ de taxes », a-t-il dit.
Le développement des exportations de l’électricité permettra d’exploiter la totalité des capacités nationales mises en place pour la production électrique.
En plus de l’extension des lignes électriques d’une capacité actuelle de 400 kilovolts, il est envisagé la pose d’un cable sous-marin et son extension vers l’Europe, a fait savoir M. Guitouni.
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