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Fonction publique: Ouyahia fixe les nouvelles procédures de recrutement

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Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, vient de mettre en place de nouvelles mesures concernant la gestion des ressources humaines dans les administrations et entreprises publiques, a rapporté ce hier le quotidien arabophone El Bilad.

Le premier ministre a assisté sur la nécessité de valider les plans annuels de gestion des ressources humaines dans les délais fixés au 30 mars 2019, comme il a appelé, dans son instruction adressée aux services de la fonction publique, à inciter les fonctionnaires ayant atteint ou dépassé l’âge légal de la retraite à partir à la retraite.

Ahmed Ouyahia a également fixé de nouvelles procédures de recrutement au titre de la fonction publique, telles que la nomination des candidats ayant réussi le concours de recrutement. Il a aussi appelé à exploiter les postes budgétaires vacants et à recourir aux listes de réserves.


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S’agissant des plans annuels de gestion des ressources humaines pour l’année en cours, le premier ministre a insisté sur la nécessité de lever les réserves liées à ces plans, afin de faciliter leur validation par les directeurs des administrations publiques dans les plus brefs délais.

Concernant les modalités d’organisation et de déroulement des concours et des tests professionnels, chaque institution ou administration publique est responsable de ses recrutements au titre de la fonction publique, ainsi que des postes budgétaires vacants pour l’année en cours.

Pour ce qui est des postes laissés vacants suite au départ à la retraite, le recrutement se fera en exploitant les listes de réserves ou en nommant des candidats ayant réussi le concours ou par le biais de la promotion.

Promotion de l’entreprise privée ?

Dans une économie dominée par le secteur public qui laisse peu de place à l’essor de l’entreprise privée, l’Etat algérien reste le premier employeur du pays. Cela explique en partie le taux de chômage très élevé en Algérie.

Malgré la mise en place de dispositifs d’aide à l’emploi, tels que l’Ansej ou l’Angem, l’entreprise privée, sous toutes ses formes (PME, PMI, Start-up), n’arrive toujours pas à se développer en Algérie, trop dépendantes de la commande publique et prisonnière d’une économie administrée. A cela s’ajoute un système financier archaïque et une bureaucratie rampante.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a appelé, jeudi dernier, les jeunes à créer davantage de micro-entreprises, dont le nombre actuel a atteint un demi-million, et ce, grâce aux dispositifs de soutien à l’emploi.

M. Zemali estime que la solution au problème de l’emploi réside dans la création d’entreprises par des jeunes formés et détenteurs de diplômes, ce qui permettra de réduire le taux de chômage, précisant que « les micro-entreprises créées représentent une solution face à la saturation enregistrée dans la fonction publique».

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