La création d’un Groupement national d’intérêt commun (GNIC) comprenant les entreprises de transport urbain et suburbain activant au niveau national a été annoncée, jeudi à Alger, au terme d’une rencontre sur « la gestion des établissements de transport urbain…logistique et formation ».
Ce Groupement est à même d’unifier les efforts de ces établissements dans différents domaines, notamment l’acquisition de bus et de pièces de rechange, l’assurance, la formation, ainsi que la réduction des couts.
Organisée du 15 au 17 janvier et animée par des directeurs généraux et des cadres des établissements publics de transport urbain et suburbain ainsi que des cadres du ministère des Travaux publics et des Transports et de la direction des Transports de la wilaya d’Alger, en sus des cadres de l’autorité organisatrice des transports urbains d’Alger et des représentants du partenaire social, cette rencontre s’est déroulée en présence du ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, présent également à la cérémonie d’annonce de la création de ce nouveau groupe.
A cette occasion, le ministre a précisé que ce Groupement permettrait l’unification des efforts des établissements publics concernés, notamment en matière d’acquisition de bus et de pièces de rechange, d’assurance et de formation.
De leur coté, les responsables des établissements de transport urbain et suburbain activant à travers le territoire national ont relevé, à l’issue de cette rencontre, l’importance du role que jouent ces établissements dans la vie quotidienne des citoyens en facilitant leurs mouvements.
Ils ont rappelé en outre que la création de ces établissements faisait suite aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a ordonné la généralisation de la création de ces établissements à travers les wilayas du pays du fait qu’ils constituent un outil efficace de réalisation du principe de solidarité nationale entre toutes les franges de la société.
Ces entreprises constituent « un mécanisme efficient auprès des autorités publiques pour garantir un service public suivant les normes internationales en vigueur », selon les participants.
Ils ont également mis l’accent sur l’impératif de préserver ces acquis et de rendre le transport public plus attractif pour réduire les embouteillages et préserver l’environnement, tout en respectant les bonnes règles de gestion.
Entre autres règles, les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de respecter les règles d’exploitation et de maintenance et garantir un service continu, en veillant sur le bon traitement des clients.
Ils ont également insisté sur l »impératif d’une gestion rationnelle des ressources humaines et financières des entreprises, d’une diversification des activités pour l’obtention des ressources financières supplémentaires de façon à réduire le recours au budget de l’Etat outre le renforcement du dialogue avec le partenaire social pour éviter les crises et instaurer la stabilité.
Les participants ont appelé, en outre, à accorder la priorité du facteur humain dans les programmes de gestion en assurant des formations dans divers domaines de l’activité professionnelle.
Le parc global des bus de transport des voyageurs à travers le territoire national compte 1.611 bus, sans compter 300 bus affrétés auprès de l’Entreprise publique de transport urbain (EPTU) et 100 bus auprès de l’Entreprise de transport urbain d’Oran (ETUO).
Les Entreprises publiques de transport urbain et suburbain activant à travers le pays ont assuré le transport de plus de 200 millions de passagers en 2018.