Algérie poste survie grâce aux prélèvements effectués et taxes imposées sur les 21 millions de comptes de ces clients, qui constitue l’unique ressource cette institution pour garantir son fonctionnement.
Selon la ministre de la poste et des technologies de l’information et la communication, Houda Feraoun a souligné que l’activité de la poste n’est pas comme celle des banques, Algérie Poste survit grâce aux prélèvements, effectués sur les comptes des clients, et qui arrivent jusqu’à présent à couvrir les dépenses de l’institution. De ce fait, elle a indiqué que ces déductions sont notifiées dans un décret amendé et publié en 2014.
En réponse à une question orale d’un député ce matin lors d’une séance plénière à l’APN, qui demande la révision à la baisse des taux des taxes et prélèvements effectués sur le comptes des clients en contre partie des services, la ministre a souligné que ces déductions ne partent pas à la caisse de trésors mais vers les projets d’investissement de la Banque. Ces prélèvements, sont effectuées lors des 3 millions d’opérations de retrait effectuées quotidiennement, a indique la ministre.
37 milliards de dinars pour l’année 2019
A titre d’exemple, Feraoun a indique que pour l’année 2019, Algérie Poste a prévu un budget de 37 milliards de dinars, qui sera recouvert à partir de ces prélèvements. Donnant plus de détails, Feraoun a expliqué que 29 milliards de cette somme, est versée dans les salaires, soit 70% de budget consacré au fonctionnement, seulement, 30% est investi dans la restructuration et la modernisation des équipements de la poste.
La ministre a donné aussi une série de chiffres concernant les investissements en indiquant que les fibres optiques, coûteront un investissement de 2,2 milliards de dinars, en 2019, ajoutant 920 millions de dinars pour la maintenance afin assurer une connexion permanence et de bonne qualité à ses clients. Les coûts de transport entre les bureaux de postes et le trésor publics sont de 487 millions de dinars. La gestion des bureaux de poste coûte 280 millions de dinars, alors que l’acquisition des cartes magnétiques relève d’un coup de 916 millions de dinars. La facture de l’électricité et de l’eau revient à 377 millions dinars. En outre, rien que l’extension du réseau postale a coûté 10, 6 mds de dinars pour l’année 2018.