La firme pharmaceutique allemande, Boehringer Ingelheim, intensifie ses investissements en Algérie grâce à la jointe-venture qui vient de réaliser avec la société Abdi İbrahim Remede Pharma, pour la production de deux médicaments destinés l’un pour le traitement de l’hypertension et l’autre pour le diabète de type 2.
Dans une conférence de presse co-animée ce matin à Alger par Mohamed Lamine Bousteila, cofondateur et membre du conseil d’administration et Abdi İbrahim Remede Pharma, et Bachir Batel, directeur général et responsable de la division Humain Pharma chez Boehringer Ingelheim en Afrique du Nord et de l’Ouest, il a été indiqué que ce projet d’investissement qui sera réalisé dans la commune de Sidi Abdellah, à Alger permettra un transfert de technologie et une connaissance approfondie de l’industrie locale et du renforcement des capacités.
Réalisé avec un coût de 20 millions d’euros, l’unité de production débutera la commercialisation dés avril 2021, pour le traitement de l’hypertension, alors que la production de médicaments pour le diabète de type 2 suivra, deux ans plu tard selon la rapidité de transfert de technologie.
Selon M Bousteila, “les capacités de production de l’unité sont de .51 000 millions de boite par an”. Le premier objectif de cette production est “de répondre à la demande locale, ensuite en cas de surproduction nous penserons dans l’avenir à exporter vers les marchés extérieurs” a encore souligné M Boustilla. Le directeur de Abdi İbrahim Remede Pharma a affirmé qu’ils ont été choisi comme partenaire pour ce projet pour la modernité de leurs équipement ainsi que leur efficacité, d’ailleurs, nous sommes certifié en GMP (bonnes pratiques de fabrication) en 2017 et BPL (bonnes pratiques de laboratoire) en 2018” a t-il souligné.
Pour sa part, Bachir Batel, a indiqué que ce projet confirme le grand intérêt que porte la firme allemande à investissement dans le marché algérien ou il existe un besoin considérable pour ces deux genres de médicaments. L’objectif de ce projet est de “travailler en collaboration avec nos partenaires pour renforcer les capacités, tout en développant et en facilitant les transferts de technologie et en garantissant aux patients l’accès aux médicaments nécessaires” a t-il encore ajouté.
Dans ce sens, M Batel a fait savoir que ce projet de soutenir l’objectif national de réduire les importations et d’accroître l’autosuffisance ». Faisant de l’Algérie un Hub de production, et un centre d’excellence en soins de santé. Boehringer Ingelheim « envisage de mettre en production 70% de son portefeuille de traitements dans le cadre de ses projets en Algérie d’ici 2024» a-t-il ajouté.
Ainsi, avec ce projet, il sera possible de réduire les importations renforçant dans ce sens, la politique de localisation au niveau gouvernemental, autosuffisance accrue, renforcement des capacités et transfert de technologie. En effet, cette unité de production fabriquera localement environ 70% du portefeuille de traitements dans le cadre des plans de Boehringer Ingelheim d’ici 2024.