L’appel à la grève lancé par l’intersyndicale dans le secteur de l’éducation pour le 21 janvier prochain est illégal a indiqué le ministre de l’emploi et de la sécurité sociale Mourad Zemali.
Répondant à une question orale d’un député à l’APN, le ministre de l’emploi a indiqué que les syndicats qui ne répondent pas aux normes fixées par la loi n’ont pas le droit de négocier ou d’appeler à la grève.
Selon lui, « la loi oblige chaque année les syndicats de déclarer leurs adhérents et ils doivent avoir 20 % des travailleurs de secteur pour pouvoir être accepté en tant que tel et avoir le droit de lancer appel à la grève ». Or que la majorité de ses syndicats ne répondent pas à ces conditions a t-il signalé.
Le ministre a souligné dans ce sens, qu’il n’est pas contre l’activité syndicale qui est un droit garantit par la constitution, mais » ceux qui n’ont pas une représentation qui dépasse les 20% n’ont pas le droit de négocier » a t-il insisté.
A titre d’exemple, Zemali a souligné que me secteur de l’éducation possède 13 syndicats qui ont déclaré un nombre total des adhérents qui depasse celui de l’éducation et de l’enseignement supérieur. De ce fait, nous avons mis en place une applicationou nous avons demandé aux syndicats de nous communiquer le numéro de la sécurité sociale de leurs adhérents afin d’assainir les listes des extras.
Pour rappel, six syndicats autonomes regroupés au sein de la Coordination des syndicats de l’éducation (Unpef, Cnapeste, Snapest, SNTE, CLA et Satef) ont décidé, le 07 janvier dernier, une série d’actions de protestation, à commencer par une grève nationale qui aura lieu le 21 janvier prochain. Celle-ci sera suivie de sit-in devant les directions de l’éducation de l’ensemble du pays, le lendemain, et d’une journée d’évaluation, pour juger la situation et décider des perspectives, qui se tiendra le 24 janvier.