Jair Bolsonaro a été intronisé mardi président du Brésil lors d’une cérémonie officielle à Brasilia, plus de deux mois après avoir remporté l’élection avec un programme d’extrême droite face à la gauche, à l’issue d’une campagne qui a divisé les Brésiliens.
L’ancien capitaine de l’armée a promis une rupture radicale avec des décennies de politique de gauche et de centre droit dans la première puissance d’Amérique latine, se présentant comme l’homme fort capable d’éradiquer la violence et la corruption endémiques au Brésil et de redresser l’économie.
Le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro, de l’extrême droite, a appelé les membres du Congrès à l’aider à « libérer définitivement » le Brésil « du joug de la corruption, de la criminalité, de l’irresponsabilité économique et du carcan idéologique ».
M. Bolsonaro a demandé aux parlementaires de l’aider à remplir cette mission, lors de son premier discours officiel — très bref — devant le Parlement, au début de la cérémonie de son investiture à Brasilia.
« Aujourd’hui est un jour où le peuple commence à se libérer du socialisme et du politiquement correct », a déclaré mardi Jair Bolsonaro, président d’extrême droite du Brésil, dans un discours prononcé devant la population lors de son investiture à Brasilia. « Ceci est notre bannière », a-t-il dit en agitant un drapeau brésilien, et « elle ne sera jamais rouge », a ajouté M. Bolsonaro, élu notamment grâce à un fort rejet du Parti des travailleurs (PT) de gauche qui a régné 13 ans. « Nous allons rétablir l’ordre dans ce pays ».
Afp