Les prix de la viande de mouton ont augmenté chez les bouchers depuis l’apparition de la fièvre aphteuse, la peste des petits ruminants et la mort d’un grand nombre de bovins, a rapporté hier le quotidien Echorouk sur son site officiel.
Les augmentations ont varié entre 200 et 400 dinars, et les prix vont probablement augmenter davantage dans les prochains jours. Le phénomène dénoncé par les consommateurs à la lumière de la détérioration du pouvoir d’achat et des prix élevés des légumes et des fruits et de la viande de toutes sortes.
Certains bouchers de la capitale, notamment la commune de Kouba, ont augmenté les prix de la viande rouge de manière aléatoire depuis l’apparition de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants (PPR), selon le même média, précisant que les prix étaient stables dans certains magasins, alors que d’autres ont augmenté leurs prix, allant de 200 à 400 dinars.
Selon le même média, la viande de mouton est cédée dans certains magasins à des prix compris entre 1350 et 1380 dinars, atteignant jusqu’à 1400 dinars. Les prix vont probablement augmenter encore, en raison de la fermeture des marchés de bétail, et la crainte de constater de voir la viande devenir rare chez les vendeurs en gros de viande rouge, explique le même média.
De son côté, le président de l’association de défense des consommateurs (APOCE), Mustapha Zebdi, a déclaré que « les prix de la viande de mouton étaient stables et n’avaient pas augmenté d’un dinar, selon les enquêtes de l’association », précisant que ce sont « des augmentations aléatoires et des opportunités pour certains détaillants d’augmenter les prix », selon le même média. « Ce que certains bouchers ont fait en augmentant les prix est un comportement contraire à l’éthique et aux transactions commerciales légales ».
En somme, cette pratique est devenue presque systématique. A la moindre petite rumeur, perturbations dans les circuits de commercialisation, ou à l’approche des fêtes et des grandes occasions, la mercuriale s’envole sans raison objective. Force est d’admettre, qu’en absence d’une réelle régulation du marché de consommation, basée sur les principes de contrôle et de traçabilité, la hausse des prix improvisée est devenue un ordre établi.