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Les cours du pétrole évoluent dans un marché volatil aligné sur les bourses

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Les cours du pétrole reculaient jeudi en cours d’échanges européens au lendemain d’un envol des cours, dans un marché volatil qui s’aligne sur les Bourses.

Vers 15h00 gmt, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 3,0 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 87 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour la même échéance cédait 68 cents à 4,4 dollars une heure après son ouverture

L’or noir s’affichait en baisse, tout comme les Bourses européennes et asiatiques, après avoir enregistré sa plus forte hausse en deux ans mercredi alors que les marchés actions montaient également. « Les dynamiques de ces derniers jours sont clairement liées aux Bourses« , ont souligné les analystes de JBC Energy.

Pour le pétrole comme pour les actions, la direction du marché serait dictée par l’incertitude que fait régner la Maison blanche, selon Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. « La seule différence entre le jour d’avant Noël (et la chute des cours) et le rebond du jour d’après les fêtes, c’est que le 26, le président américain était dans l’avion pour l’Irak et n’a pas tweeté« , a-t-il commenté. « Les craintes d’un marché baissier restent toujours aussi vivaces, la fermeture des administrations américaines n’aide pas« , ont ajouté les analystes de JBC Energy.

Les perspectives de plus en plus négatives sur la croissance mondiale pèsent sur les attentes de demande de carburant, alors même que la production américaine de pétrole de schiste repousse ses records.

Face à cette équation, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) peine à endiguer la chute des prix.

Après avoir annoncé une baisse de production fin novembre, l’OPEP n’écarte pas une réunion extraordinaire pour répondre aux inquiétudes du marché. « Pour l’instant, l’OPEP et ses partenaires n’arrivent pas à convaincre les investisseurs qu’il n’y aura pas de surproduction en 2019« , a résumé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

Pour évaluer la situation de l’offre et de la demande aux États-Unis, les investisseurs se tourneront vendredi vers les données hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’Energie sur les stocks du pays, publiés plus tard qu’habituellement en raison des fêtes.

Pour la semaine achevée le 21 décembre, les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse d’un million de barils de ceux d’essence, et sur une baisse de 2 millions de barils de ceux d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.

Afp

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