Malgré la nette amélioration des prix des hydrocarbures au cours de cette année, il demeure que le déficit commercial de l’Algérie est toujours important, avec 4,11 milliards de dollars, durant les neuf mois de cette année, plombé par la hausse des importations des produits alimentaires et les produits bruts.
Selon les chiffres communiqués par les Douanes algériennes, pour les 11 premiers mois de 2018, des hausses des importations ont été enregistrées pour les groupes des biens alimentaires, des produits bruts et des biens de consommation non alimentaires. La facture des produits alimentaires s’est établie à 7,844 mds usd contre 7,767 mds usd (+0,99%).
De même pour les importations des produits bruts qui ont atteint 1,75 mds usd contre 1,38 mds usd (+27,2%). Concernant les biens de consommation non alimentaires, ils ont été importés pour 8,6 mds usd contre 7,81 mds usd (+9,9%).
Toutefois, la mise a été sauvée par, les exportations des hydrocarbures qui ont représenté 93,04% du montant global des exportations, en s’établissant à 34,642 mds usd contre 29,864 mds usd, sur une totalité de 37,23 milliards de dollars (mds usd) contre 31,592 mds usd sur la même période de 2017, soit une hausse de 5,64 mds usd (+17,86%), précise le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (CNTSID).
Pour les importations, elles ont très légèrement reculé à 41,371 mds usd contre 42,147 mds usd à la même période de l’année 2017, soit une diminution de 776 millions de dollars (-1,84%). Ainsi, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 90% contre 75% à la même période de l’année précédente.
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent marginales en représentant 6,96% du montant global des exportations, soit une valeur de 2,59 mds usd, même si elles ont connu une hausse de 50,06% par rapport à la même période de 2017.
Baisse de 50% de la facture des lubrifiants
La facture des importations des produits énergétiques et lubrifiants (dont les carburants notamment) s’est significativement réduite en passant à 921 millions usd sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,86 md usd à la même période de 2017, en baisse de 938 millions usd (-50,46%), précisent les Douanes.
La Chine indétrônable comme premier fournisseur
Concernant les partenaires commerciaux de l’Algérie, la Chine reste le premier fournisseur, alors que l’Italie s’est encore classé premier client de l’Algérie
Ainsi, les principaux fournisseurs du pays, la Chine maintient sa première place avec 7,04 mds usd (17,02% des importations globales algériennes), suivie de la France avec 4,24 mds usd (10,25%), de l’Italie avec 3,31 mds usd (8%), de l’Espagne avec 3,17 mds usd (7,7%) et de l’Allemagne avec 2,76 mds usd (6,7%).
Par ailleurs, les cinq premiers pays-clients de l’Algérie ont été l’Italie avec 5,46 mds usd (14,66% des exportations globales algériennes), suivie de l’Espagne avec 4,44 mds usd (11,93%), la France avec 4,18 mds usd (11,23%), les Etats-Unis avec 3,57 mds usd (9,6%) et la Grande-Bretagne avec 2,48 mds usd (6,7%).
