Une forte contradiction est constatée entre les chiffres avancés ce matin par la directrice général de l’ANSEJ portant sur le remboursement des crédits pour l’année 2017 et ceux avancés par la Banque d’Algérie sur la même période.
Intervenant ce matin sur le plateau d’une chaine privée, la directrice de l’Agence nationale d’aide à l’emploi (ANSEJ), Samira Djaider a indiqué que 80% des crédits ont atteint l’échéance de remboursement et ont été remboursé durant l’année 2017. Selon elle, ces remboursements ont permis de financer d’autres projet toujours dans le même dispositif.
Cependant, les chiffres communiqués par la banque d’Algérie dans son dernier rapport sur la situation financière des banques, et dans le chapitre consacré aux créances non performantes, a indiqué que 42% des crédits octroyées dans le dispositif ANSEJ, CNAC et ANGEM ont été classé comme étant des créances non performantes durant l’année 2017. En effet, la banque d’Algérie n’a considéré que les bénéficiaires de ce dispositif de financement, et la majorité des jeunes peinent à honorer leur engagements et à constituer les garanties prévues par des clauses contractuelles.
Par ailleurs, Mme Djaider a souligné que depuis la création de ce dispositif, 1997, il y ‘a 21 000 entreprises qui ont échouées à concrétiser leurs projets. Toutefois, elle a conseillé les jeunes qui n’arrivent pas à rembourser leurs dettes devraient se rapprocher de leurs banques et demander un rééchelonnement, rejetant au même temps toute possibilité d’effacement de la dette pour les jeunes qui ont bénéficié de ce dispositif.
En effet, dans une situation actuelle caractérisée par une crise économique, les jeunes entrepreneurs galèrent pour réussir leurs investissements et demandent aux autorités un effacement de la dettes ce qui est rejeté catégoriquement par la tutelle qui offre d’autres alternatives afin de résoudre cette situation.