La machine EvCon que le groupe Cevital compte produire en Algérie, a été de nouveau bloquée par les Douanes algériennes au port sec de Boudouaou dans la wilaya de Boumerdes.
En effet, après avoir eu l’autorisation de faire sortir son matériel du port sec de Boumerdes en application d’une décision de la justice, le groupe Cevital vient d’annoncer sur sa page Facebook que, la machine fait l’objet d’une nouvelle mesure de rétention.
«Nous avons appris ce matin au moment nous nous apprêtions à sortir de la douane la machine EvCon DL 2300 A5, en application d’une décision de justice, qu’elle fait l’objet d’une nouvelle mesure de rétention. Qui veut priver l’Algérie de cette industrie du futur et pourquoi ?», a écrit le groupe privé de l’homme d’affaires Issad Rebrab.
A noter que, la Direction générale des douanes qui a refusé d’appliquer la décision de justice, a autorisé il y a quelques jours le déblocage de la machine de Cevital que les observateurs ont qualifié de résultat de la dernière marche organisée le 11 décembre à Béjaïa en soutien au groupe Cevital et au déblocage des projets dans la région et partout ailleurs. Mais, la DGD apparemment, est revenue sur sa décision.
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Pour rappel, alors que la justice a ordonné, le 27 novembre dernier, une restitution immédiate «sans conditions ni restrictions ». Cet important équipement de la société EvCon Industry, filiale du Groupe Cevital, est bloqué au niveau du port sec de Boudouaou depuis le mois de juillet dernier, et le receveur des douanes refuse catégoriquement d’appliquer une décision de justice et permettre au premier Groupe industriel privé en Algérie de récupérer son équipement.
Suite à ce refus des Douanes, un bras de fer entre le groupe Cevital et la DGD s’ est engagé et semble loin d’être terminé. Le Groupe Cevital réclame l’application de la décision de la justice et dénonce une main invisible qui bloque ses projets et le développement de l’Algérie.
Notant qu’ aucune réaction officielle n’a été entendue au sujet des blocages des projets de Cevital, et il faut dire que, ce nouveau blocage va à contre-sens des déclarations des pouvoirs publics qui soutiennent vouloir encourager l’investissement pour créer une alternative aux hydrocarbures.
