Les algériens représentent la première communauté immigrée en France, avec 12.8% du nombre total des étrangers vivants dans l’Hexagone, selon les données de l’Institut des statistiques français (INSEE), rapportées par l’agence officielle française AFP.
Dans une synthèse des chiffres de l’immigration sur la base du recensement de 2015 publié début décembre sur son site internet, l’INSEE a précisé qu’en France, «les étrangers représentaient 6,7% de la population en 2015».
L’institut a précisé que «la population étrangère vivant en France s’élève à 4,4 millions de personnes, soit 6,7% de la population totale».
La même source a fait savoir que, «les immigrés nés étrangers à l’étranger, mais qui ont pu ensuite acquérir la nationalité française, étaient eux 6,2 millions soit 9,3% de la population totale».
S’agissant de l’origine, les mêmes données ont montré qu’en 2015, «44,6% des immigrés vivant en France sont nés en Afrique et 35,4% sont nés en Europe», précisant que, «les pays de naissance les plus fréquents sont l’Algérie (12,8%), le Maroc (12%), le Portugal (10,1%) et l’Italie (4,6%)».
Sur le marché du travail, a précisé l’INSEE se basant sur des chiffres de 2017 que «66% des hommes immigrés occupent un emploi contre 69% de leurs homologues non immigrés. Pour les femmes, le taux d’emploi est de 48% parmi les immigrées contre 63% parmi les non-immigrées».
«Jusqu’au milieu des années 1970, les flux d’immigration étaient majoritairement masculins, comblant les besoins de main-d’oeuvre nés de la reconstruction d’après-guerre, puis de la période des Trente Glorieuses. En 1974, dans un contexte économique dégradé, un frein est mis à l’immigration de travail et l’immigration familiale se développe», a précisé l’Insee, ajoutant que «depuis cette date, la part des femmes dans les flux d’immigration est croissante” et “en 2015, 51% des immigrés sont des femmes, contre 44% en 1968».
