L’appétit des investisseurs en private equity (Limited partners, LP) pour l’industrie africaine du private equity demeure élevé, selon une étude publiée par l’Association africaine de capital-investissement et de capital risque (AVCA).
Intitulée «2018 Annual Limited partners survey», l’étude fait ressortir que 53% de ces investisseurs prévoient d’augmenter leurs engagements en Afrique durant les trois prochaines années.
La sous-région de l’Afrique de l’Ouest est la plus attractive pour ces investisseurs (85% des investisseurs interrogés), devant l’Afrique de l’Est (72%), l’Afrique australe (44%), l’Afrique du Nord (43%) et l’Afrique centrale (7%).
Les trois pays du continent les plus attractifs pour les investisseurs en private equity sont, dans l’ordre, le Nigeria (58%), le Kenya (40%), et l’Egypte (31%). D’autre part, les services financiers arrivent en tête des secteurs les plus attractifs pour les investisseurs, devant les biens de consommation, l’agrobusiness, la santé, la technologie, l’éducation et les infrastructures.
65% des 60 investisseurs originaires d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique interrogés dans le cadre de l’étude, pensent par ailleurs que l’Afrique constituera une destination d’investissement plus intéressante que les marchés développés durant les dix prochaines années.
Sur un autre plan, les principales sources d’inquiétude des Limited Partners qui investissent dans les fonds de private equity dédiés à l’Afrique, sont le risque de change (65% des investisseurs sondés), le nombre limité des firmes de private equity axées sur l’Afrique ayant déjà lancé trois fonds ou plus (42%), le risque politique (42%), les périodes de détention relativement longues des sociétés du portefeuille par les fonds africains (40%), et la petite taille de ces fonds (32%).
Ecofin