A l’occasion du Salon international des Travaux Publics, LafagreHolcim a exposé ses différentes solutions routes et infrastructures qu’elle développe depuis 3 ans.
A ce propos, M. Ammar Triche, directeur routes et infrastructures chez LafargeHolcim Algérie, a indiqué que « depuis 3 ans, on avait vu venir cette surproduction de ciment les débauchés naturelles sont donc les exportations vers les pays africains ».
Il a précisé que « LafargeHolcim Algérie a commencé, à travers son réseau, à regarder vers des pays similaire à Algérie, où il y a des projets de plateformes industrielles pour voir quelles étaient les meilleures solutions routes et infrastructures à ramener en Algérie ».
A partir de différentes études et informations recueillies, l’entreprise est arrivée à développer « trois technologies, facilement reproductibles en Algérie, et qui ne nécessitent pas beaucoup d’investissement en termes de matériels », a-t-il expliqué.
Triche a souligné que la première solution est le traitement de sol qui permet l’utilisation des matériaux sur place, la deuxième solution est l’entretien des routes dégradées et enfin, la troisième solution est le recyclage des matériaux de déconstruction.
« Ces techniques sont en Algérie des techniques d’avenir », a-t-il indiqué, puisque malgré l’immensité du territoire, « les parties viables » sont très petites », d’où la nécessité d’introduire ces techniques, réputées pour leur efficacité dans le recyclage la revalorisation des matériaux.
Ces techniques apportent des avantages pour les maîtres d’œuvre et tous les autres acteurs du secteur. La sécurité est évidemment le premier avantage qu’apportent ces techniques. En effet, leur « utilisation sur place évite les risques liés au transport des déchets chantier vers les dépôts ». Ces techniques permettent également de réduire les coûts, « jusqu’à 50% sur certains chantiers », et de réduire les délais, notamment la technique d’entretien des chaussées. « On arrive à recycler et à entretenir une route nationale sur un tronçon de 500 mètres tous les trois jours, avec remise en circulation », a-t-il précisé.
Emboîtant le pas à la volonté du gouvernement algérien de produire localement, M. Triche a fait savoir que « ces techniques sont développées avec des entreprises algériennes, ce qui va dans le sens de la production locale ». Il a rappelé que l’entreprise a déjà réalisé 3,6 km de route en béton à M’sila.
Toutefois, M. Triche a relevé que « ce qui manque aujourd’hui c’est la modification des documents techniques en Algérie, ce qui permettra à ces techniques d’entrer dans les cahiers de charges et de pouvoir être protégées dans le marché ».