Le contrat avec la société française, qui gère le métro, se terminera en 2019, a déclaré ce mercredi, M. Khaled Sadji, directeur Système Entreprise du métro d’Alger (EMA), a rapporté le quotidien Ennahar.
M. Sadji a indiqué que l’entreprise envisageait maintenant de créer une société algérienne, avec la participation d’une autre société étrangère, ajoutant qu’un partenariat avec les pays étrangers facilite la gestion du métro.
Il a rappelé que la société française compte actuellement 950 travailleurs, dont 7 étrangers et le reste sont des Algériens. D’autre part, il a déclaré que les projets de métro ne génèrent pas d’argent, car ils sont subventionnés par l’État.
Évoquant le prix du billet, M. Sadji a souligné que le prix est actuellement de 50 dinars, car le prix réel est de 120 dinars, révélant que 5 nouvelles rames entreraient en service à la fin de l’année et 7 autres rames viendront renforcer la flotte du métro d’ici mai 2019. « Ces nouvelles rames réduiront le temps d’attente des passagers à 200 secondes », a-t-il déclaré.
M. Sadji a nié le fait que le projet du métro ait retardé l’ouverture du nouvel aéroport, précisant que le taux d’avancement des travaux était 90%. Il a ajouté que les entrées du métro seront situées au niveau du parking de l’aéroport.
Il a indiqué que l’entreprise et ses partenaires réfléchissent à réaliser un métro aérien à Alger, ajoutant qu’un métro aérien présente de nombreux avantages, notamment le coût de réalisation qui est inférieur à celui du métro. Toutefois, M. Sadji a précisé qu’il n’existait aucune étude à l’heure actuelle, ni même le financement.
Par ailleurs, le ministre des transports Abdelghani Zaalane a procédé hier à l’inauguration de deux stations, à savoir « Ali Boumendjel », à Alger centre et celle de « Gué de Constantine ».
Le ministre a annoncé la poursuite de l’extension du métro durant l’année 2019, notamment le tronçon de 9,5 km entre la commune d’El Harrach et l’Aéroport d’Alger. Par la suite, il sera procédé à la réalisation des extensions vers les communes de Baraki et de Bab El Oued.
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