Plusieurs recommandations allant dans le sens de l’adoption d’un modèle énergétique, fondé autant sur le développement des énergies carbones y compris le gaz naturel non conventionnel que celui de la rationalisation de la consommation d’énergie, ont été dégagées, mardi à Béjaia, au terme de deux jours de travaux du colloque international sur la transition énergétique, articulé essentiellement sur la « dualité de la production de l’énergie électrique en Algérie : entre ressources fossiles et ressources renouvelables ».
Les experts, académiciens et chercheurs qui y ont participé, ont estimé, à ce titre, et a fortiori dans le contexte qui caractérise l’économie nationale, qu’il ne saurait y avoir de choix, favorisant une option ou une autre, mais de « mettre en synergie les avantages qu’offre chacune d’elle pour continuer à s’assurer une sécurité énergétique forte, mais aussi en état de soutenir la croissance économique, capable de relever les défis sécuritaire, démographique, productif et technologique.
Dans ce contexte, un accent particulier a été mis sur l’impératif du développement de l’industrie du gaz non conventionnel afin « d’amorcer la transition énergétique dans une perspective de mix énergétique », ont-il relevé, précisant, toutefois, la nécessité pour ce faire de « tenir compte des principes de réalité, de subsidiarité et de précaution ».
S’agissant du développement des énergies renouvelables, les participants s’en remettent à l’Etat, exhorté dans ce cadre à « planifier de façon détaillé leur déploiement ». D’aucuns ont mis en relief, dans ce sillage, la création d’un environnement approprié pour leur essor et celui de l’industrie solaire, en particulier, le soutien à un programme dédié aux citoyens en les aidant à acquérir et à faire fonctionner des systèmes solaires et favoriser les partenariats énergétiques avec les acteurs locaux et territoriaux.
Les recommandations ainsi émises, émanations du travail de trois ateliers techniques, n’ont pas manqué à l’occasion, d’appeler au renforcement de la recherche et développement concernant les énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque, tout autant, du reste, que la formation de la ressource humaine requise, en encourageant notamment l’ouverture d’écoles spécialisées en énergie.