La ministre de la Poste, des télécommunications, des technologies et du numérique, Houda Imane Feraoun a indiqué, lundi à Alger, que le budget de fonctionnement alloué à son secteur au titre de l’exercice 2019 a reculé de 1.38 % par rapport à la loi de Finances 2018.
Intervenant devant la commission des Finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mme. Feraoun a précisé que le budget de fonctionnement de son secteur « a gardé le même niveau », relevant que le PLF 2019 a prévu pour ce budget une enveloppe de 2.312.296,00 DA « en légère baisse (1,38%) par rapport à l’exercice 2018 ».
La ministre a fait savoir, dans sa présentation, qu’aucune nouvelle opération d’équipement n’a été enregistrée, hormis deux opérations relatives aux infrastructures, tout en poursuivant la réalisation des projets inscrits au titre du programme en cours, à l’instar de la finalisation du tronçon restant du projet du câble maritime Alger-Oran-Valence.
Pour ce qui des deux infrastructures, il s’agit, pour la ministre, d’élaborer une étude pour la réalisation du « siège de l’autorité gouvernementale pour la certification électronique », et pour l’acquisition des équipements et logiciels nécessaires au fonctionnement de cette autorité, outre « la réhabilitation et la modernisation de l’Institut national de la poste, des technologies de l’information et de la communication ».
Deux mesures ont été proposées au volet législatif, il s’agit pour la première de l’octroi de concession sur les terrains situés à l’intérieur du périmètre des parcs technologiques, aux modalités de leur définition et de leur déclaration, et aux réductions du montant des loyers.
L’amendement proposé vise, ainsi, à compléter le processus législatif des parcs technologiques, à l’instar du mode adopté en matière de gestion des zones industrielles et d’expansion touristiques, a indiqué la ministre, ajoutant que la législation souffrait d' »un vide juridique » en la matière.
Le deuxième amendement proposé, porte quant à lui, sur l’introduction d’un article définissant les parcs technologiques et les modalités de leur déclaration à travers un listing de leurs sièges, de leurs superficies et de leurs limites.
Cette proposition vise la réduction de montant des redevances locatives annuelles en ce qui concerne les projets se trouvant à l’intérieur du périmètre des parcs, afin de les rendre plus attractifs aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), a expliqué Mme Feraoun.
Cette mesure contribuera, en outre, a booster l’investissement et la création de postes d’emploi, et réduire partant, la fuite des cerveaux à l’étranger, a conclu Mme Feraoun.