Au moment où les recettes budgétaires de l’Etat connaissent une amélioration, le budget de l’éducation nationale prévu dans le projet de loi de finances (PLF) de 2019, connaîtra une stagnation, si ce n’est une diminution par rapport à ce qui a été alloué dans la loi de finances complémentaire (LFC) de 2018.
Selon les prévisions de la PLF de 2019, l’éducation nationale bénéficiera d’un budget de plus de 509 milliards de dinars, soit le même que celui qui a été adopté lors de la loi de finances de 2018. Toutefois, en comparant au budget alloué lors de la LFC pour 2018 le secteur a connu une baisse de 1,15%, indique le document de projet de budget de l’Etat pour l’année 2019, dont nous avons une copie.
En effet, le secteur a subi une forte pression a la diminution qu’a connu son budget l’an dernier et il a dû revoir et annuler plusieurs activités et procéder à des restrictions dans les dépenses a fin e faire face à cette politique de l’austérité imposée après la baisse des revenus des hydrocarbures. Ainsi, pour l’année prochaine, l’administration centrale du ministère de l’éducation connaitra une baisse de 34,98% de crédits alloué. Une baisse qui est expliqué par le transfert de l’administration centrale vers des services décentralisés.
Par ailleurs, les dépenses, des travaux d’entretien, matériels de fonctionnement, et les subventions aux établissements publics et les actions internationales ont connus une reconduction par rapport à ce qui a été alloué l’an dernier.
Toutefois, sont les dépenses liées à l’action sociale qui sont presque effacées, puisque elles ont connu une baisse de 99,51%. Ces dépenses portent sur les prestations facultatives, les achats de petit matériel médical et de produits pharmaceutique pour les écoles primaires ainsi que la contribution aux œuvres sociales.
Pour précision, dans les transferts sociaux et subventions prévues dans le PLF 2019, le secteur de l’éducation nationale a reçu un soutien qui s’élève à 112,7 milliards de dinars, ce qui représente 25,3 % du soutien destiné aux familles et 6,4% du total des transferts sociaux.