Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a déclaré hier, que la zone franche de Nouadhibou fait partie des mécanismes qui donnent une impulsion forte aux relations économiques entre les deux pays.
Le ministre a souligné que la visite était une occasion de s’enquérir sur les possibilités d’investissement et de partenariat offertes aux opérateurs des deux pays, en affirmant qu’il existe plusieurs opportunités d’investissement à exploiter dans la zone franche de Nouadhibou qui suscite l’intérêt des opérateurs algériens ».
M. Djellab a indiqué que « l’ouverture du poste frontalier terrestre Mustapha Ben Boulaid à Tindouf et les grandes opportunités d’investissement dont dispose la zone franche Nouadhibou devront permettre aux opérateurs algériens d’accéder à de nouveaux marchés en Afrique de l’Ouest », ajoutant « la participation record des groupes et entreprises algériens de différents secteurs d’activités à la Foire des produits algériens organisée à Nouakchott dénote leur volonté et leur forte aspiration à accéder à de nouveaux marchés de consommation en Afrique de l’Ouest ».
Le ministre a indiqué, dans ce sens, que « la participation considérable des opérateurs algériens à la Foire de Nouakchott et leur déplacement dans la zone franche de Nouadhibou dénote leur volonté de renforcer les relations de coopération bilatérale qui se conforment avec les orientations des dirigeants des deux pays concernant la nécessité de renforcer la coopération économique bilatérale et d’accéder ensemble aux marchés d’Afrique de l’Ouest ».
Par ailleurs, un nouveau port devrait être construit au niveau de la zone franche en 2019, tandis que l’ancien port sera aménagé pour la pêche.
De son côté, le président de la haute autorité de la zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf, a insisté sur les opportunités offertes dans la région qui pourrait constituer un modèle de coopération intégrée entre les deux parties.
Il a souligné que l’intégration entre les deux économies pouvait être réalisée par l’exportation dans le domaine des produits de la pêche et que la région est intéressée par les investissements algériens dans l’industrie de la transformation.