La capitale Alger verra son quota en logements LPA (logement promotionnel aidé) passer de 5300 unités actuellement à 10 000 unités, pour satisfaire la forte demande sur cette formule de logement au niveau des 57 communes qui composent la capitale.
Cette augmentation du quota est justifiée par la disponibilité du foncier pour la réalisation de ce programme de logement.
Selon le journal Ennahar qui cite des sources proches du dossier, les services de la wilaya d’Alger sont sur le point de terminer les enquêtes liées aux 530 hectares de foncier récupérés lors des opérations de relogement réalisées depuis 2014, et la grande partie de ce foncier sera destiné à la construction des logements LPA au nombre de 5300 unités.
Cependant, pour terminer leurs enquêtes, selon le même média, les services de la wilaya d’Alger, attendent les enquêtes en cours menées par la direction du domaine national et de la conservation foncière ainsi que la direction du cadastre.
A noter que, la majorité des terres récupérées à travers ces opérations de relogements sont des terres agricoles.
A rappeler que, pour la réalisation de ces logements il est exigé que le foncier soit un bien de l’Etat, conformément au dernier arrêté interministériel du ministère de l’habitat, du ministère de l’intérieur et du ministère des finances publié au journal officiel n° 58, ayant fixé «les nouvelles conditions et les modalités de cession de terrains relevant du domaine privé de l’Etat et destinés à l’implantation de programmes de logements aidés par l’Etat», et ce, dans le but d’accélérer la cadence dans la réalisation de ces logements.
La même source a précisé que, dès l’achèvement des enquêtes en question, les terrains seront octroyés aux promoteurs immobiliers pour l’entame de la mise en œuvre de ce programme de logement.