Dans le cadre de la préparation de l’appel d’offre par voie de mises aux enchères, la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (la CREG) organise, le Lundi 22 Octobre 2018 au CIC, une rencontre avec les investisseurs dans le domaine des énergies renouvelables afin de débattre des grandes lignes du cahier des charges.
Cette rencontre s’inscrit « Dans la continuité du forum national sur la préparation de l’appel d’offres par voie de mise aux enchères, organisé par la CREG en date du 30 juillet 2018 au niveau de l’hôtel El Aurassi, trois ateliers thématiques ont été organisés le 31 juillet 2018 au niveau du centre de formation de Sonelgaz. » lit-on sur le site de la CREG
Le programme qui s’annonce très riche comporte quatre interventions. La première portera sur les grandes lignes du cahier des charges (CREG), les conditions de participation à l’appel d’offres des 150 MW et la stratégie de réalisation du projet.
La seconde Présentation abordera le processus de sécurisation des terrains. Quant à la troisième présentation, elle sera consacrée aux grandes lignes du cahier des de la CREG et méthodologie d’évaluation des offres et de détermination du prix plafond, les grandes lignes du contrat d’achat (PPA) et enfin la quatrième présentation sera donnée par les représentants de l’ANDI et portera sur les avantages financiers et fiscaux accordés à ce type de projet d’investissement.
Contacté par nos soins, monsieur Mouloud BAKLI, expert en énergie renouvelable a estimé que « la démarche adoptée par la CREG est très intéressante dans la mesure où elle permet l’implication de l’ensemble des acteurs locaux dans l’enrichissement du cahier des charges ». Il a néanmoins rajouté qu’ « il faut maintenant accélérer le processus et faire sortir l’avis d’appel d’offres rapidement quitte à apporter des améliorations dans les prochains avis d’appel d’offres ».
Sur la question du « contenu local », monsieur Bakli a confirmé « la justesse de cette décision », car il estime que « c’est la meilleure manière de créer une filière industrielle nationale, et contribuer à la création des milliers d’emplois directs ».
Il a entre autre rajouter qu’ « en dehors de l’onduleur (dont la fabrication locale ne serait pas économiquement viable), toutes les composantes de la chaine de valeur du photovoltaïques sont des créneaux porteurs aux investisseurs algériens ».
Notons que les travaux de cette ultime réunion avant le lancement de l’avis d’appel d’offres des 150 MW seront présidés par le ministre de l’énergie.