La Bourse de Ryad a plongé de 5,6% à peine une heure après son ouverture dimanche, sur fond de pression croissante sur l’Arabie saoudite à la suite de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
L’indice Tadawul All-Shares Index (TASI) a perdu plus de 400 points au début de cette première séance de la semaine, après deux jours de fermeture, effaçant ainsi tous les gains acquis en 2018. Il avait déjà chuté de 3% jeudi après des remarques de Donald Trump sur la Banque centrale américaine (Fed).
Ryad a rejeté dimanche toute menace de sanctions liée à la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, dont il est accusé par certains pays d’être responsable, et promis de contre-attaquer en cas de mesures hostiles à son encontre. « Le royaume affirme qu’il rejette entièrement toute menace ou tentative de l’affaiblir, que ce soit via des menaces d’imposer des sanctions économiques ou l’usage de pression politique », a déclaré un haut responsable sous couvert de l’anonymat, cité par l’agence officielle SPA. Cette déclaration intervient notamment alors que Donald Trump a promis samedi un « châtiment sévère » à Ryad s’il avait ordonné le meurtre de M. Khashoggi.
Afp