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Developpement des zones frontalières : «Il est temps de rentabiliser les investissements consentis par l’Etat»

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Le schéma global d’aménagement du territoire élaboré en 2010 a permis de réaliser plusieurs projets et infrastructures dans différentes régions et notamment celle de Sud de pays. « Il est temps de rentabiliser les investissements consentis par l’Etat dans les régions de Sud » a estimé Madjid Saada, directeur de l’aménagement du territoire au ministère de l’Intérieur. «La base existe, maintenant, c’est aux investisseurs d’y aller » a-t-il ajouté.

Après la mise en place de plusieurs projets structurants les investisseurs sont appelés à s’intéresser et orienter   leurs projets vers cette région a souhaité M Saada qui étais l’invité de la radio nationale ce matin.

L’objectif selon le même responsable est d’arriver à un développement social et  économique dans la région du Sud, et de garantir une stabilité sur plusieurs plans, éducatifs, économique, et emploi. Car il devient important de « structurer les capacités endogènes de développement dans cette région».

De ce fait, c’est ce qui permettra la création de micro- zones pour le lancement des PME et PMI et la valorisation de ressources locales, et l’inscription de ces zones dans l’économie transfrontalière. Dans ce sens, le point frontalier avec la Mauritanie, contribuera à propulser les échanges et les activités économiques dans la région.

La mise en place de ce programme, sera prise en charge par le Fond de Sud,  ainsi que le FCCL. Les collectivités locales sont appelés à intégrer ce programme afin de répondre aux doléances des habitants de chaque région » a indiqué encore l’invité de la rédaction.

Le représentant du ministère de l’Intérieur explique que chacun de ces espaces va être traitée compte tenu de ses potentialités propres, agricoles, pastorales, minières ou touristiques, avec l’objectif affiché de stabiliser ses populations.

Il explique l’intérêt manifesté par les pouvoirs publics en directeur des zones frontalières parce que, dit-il elles posent « un petit problème », du fait qu’elles soient influencées par ce qui se passe dans des pays voisins, « ce qui impacte, ajoute-t-il, notre espace territorial frontalier ».

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