La demande nationale en termes de textile peine à être couverte par les producteurs locaux à leurs tête le groupes de textile et cuir Getex avec ces 11 filiales qui ne répondent qu’à hauteur de 10% à ce qui est consommé sur le marché.
Selon le directeur central de développement et de la communication du groupe Getex, Benayad Ahmed, « le groupe Getex participe à hauteur de 10% du besoin national en termes de produits de textile qui sont de 400 Mds de dinars ». « Ce qui est insuffisant par rapport à ce qui est devrait être produit » a-t-il estimé.
Ce qui fait que près de 90% de la demande est importée. Nous sommes une petite entreprise, il faut le reconnaître » a lancé le responsable de la communication du Getex, qui estime encore que pour « répondre à la grande demande, il faut plusieurs autres groupes comme le nôtre».
Mais cela n’a pas empêché le groupe de consentir un important investissement, près de 800 millions de dollars afin de moderniser ses équipements de production de diversifier la gamme des produits offerte sur le marché. Par conséquent, « dès 2019 quand tous les investissements seront en exploitation nous comptons augmenter notre production pour la doubler».
Il faut signaler, que sur le plan concurrentiel, le groupe n’a pas encore visé le grand marché, puisque les principaux clients du groupe sont les corps consstitués, (police, gendarmerie et pompiers et entreprises publiques..ect). « Le plus grand chiffre d’affaire est réalisé dans les vêtements professionnels, mais le marché du grand public est abordé timidement » par le groupe qui peine à faire face à la grande concurrence des produits importés a signalé M Benayad en marge du salon international professionnel de l’industrie.
Mais avec la production du futur complexe de Relizane avec le partenaire turc, le groupe Getex compte « conquérir d’autres parts du marché, dans plusieurs gammes des produits demandés sur le marché, », sachant que ce complexe a déjà commencé avec des produits semi fini.
Toutefois, le responsable au sein du groupe Getex a signalé que le groupe doit évoluer, «ce problème existe c’est une vérité », mais « l’entreprise publique est tenue à respecter une certaine réglementation et procédures » qui parfois nécessite beaucoup de temps, mais « nous arrivons à prendre des décisions dans les moments qu’il faut » a encore ajouté Benayad.