Le président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad a déclaré, ce samedi 6 octobre 2018, que « Le FCE n’a aucune relation » avec le promoteur immobilier Kamel Chikhi alias Elbouchi, principal accusé dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis en mai dernier au port d’Oran.
S’exprimant en conférence de presse en marge de l’université d’été du FCE organisée à El Oued, Haddad a nié en bloc toute relation avec Kamel Elbouchi. Il a rappelé lors du salon Exposition de la production de biens et de services dans le secteur du Bâtiment les 18,19 et 20 décembre 2017 à la safex pins maritimes, à Alger, organisé par le FCE, que « nous avons invité tous les promoteurs immobiliers, et comme il est (Elbouchi) du domaine, nous l’avons invité ». Et d’insister « je peux vous assurer qu’il n’est pas adhérent du FCE et le FCE n’a aucune relation avec cet individus, et d’ajouter «maintenant il est entre les mains de la justice : celui qui faillit il le payera ».
À propos de l’agrément que le FCE attend pour devenir un syndicat, Haddad a affirmé que son organisation à déposé un dossier conforme le 14 juin dernier auprès des autorités concernées et qu’elle a attend la décision de ces dernières. « S’ils nous accordent l’agrément tant mieux, sinon, nous, on va continuer à travailler comme on est ».
Interrogé sur l’absence du secrétaire général de l’UGTA et des Ministres à cette université d’été du FCE, Haddad a justifié l’absence d’Abdelmadjid Sidi Said, par sa maladie, tout en indiquant que toute une délégation de la centrale syndicale s’est déplacée à El Oued et à tenu un discours prononcé par son délégué. Concernant l’absence des Ministres, il a expliqué que « nous n’avons pas invité les Ministres, mais, il y avait 20 représentants des différents Ministères présents et toute la wilaya d’El Oued était présente», a-t-il assuré.
Dans ce cadre, le président du FCE à tenu à clarifier la relation entre son organisation et les pouvoirs publics. « Nous n’avons aucun souci avec l’administration locale ou centrale. Nous sommes en parfaite harmonie avec les pouvoirs publics et toutes les institutions algériennes », a-t-il déclaré. Ajoutant que « Nous sommes au service des institutions algériennes. Nous sommes Au service de la République algérienne, et ça, il faut qu’on le comprenne définitivement».
« Nous ne sommes pas un parti d’opposition, ou un parti politique, qui se bat contre les orientations des pouvoirs publics », a déclaré Haddad, en soulignant « nous, nous soutenons les pouvoirs publics dans toutes leurs actions ». Et d’ajouter « on a fait nos propositions. On leur donne notre savoir-faire, Après, il font ce qu’ils veulent. S’ils nous suivront, tant mieux, si ce n’est pas le cas, on ne deviendra pas automatiquement des opposants, parce qu’ils nous ont pas suivi. Ils savent ce qu’ils font », a-t-il estimé. « Nous ne sommes pas contre les décisions de la république », a insisté le patron de l’ETRHB.
Par ailleurs, il a fait savoir que le FCE à reçu jusqu’à maintenant 5 invitations pour des rencontres avec des partis que sont : Le FLN,le MSP, le PRA…etc. « Nous allons les rencontrer et discuter avec eux uniquement dans le cadre économique. Nous allons échanger avec eux, et si, on peut mettre en place des solutions avec ces partenaires, c’est tant mieux», a précisé Haddad. Et d’ajouter que, si son organisation reçoit une invitation du parti des travailleurs (PT) de Louis Hanoune, il s’y rendra. «ce qu’il faut savoir c’est que Louiza Hanoune avait l’habitude de venir au FCE et a interagi avec tous les membres de l’organisation ».
« Celui qui peut apporter un plus, une solution à l’économie algérienne est le bienvenu », a indiqué le président du FCE.
En outre, Haddad s’est expliqué sur le soutien de son organisation pour un cinquième mandat de Bouteflika. « C’est l’exécutif (du FCE) qui à l’unanimité à décidé de le soutenir ». « on l’a soutenu par ce que, ce que nous à apporté ce président pendant les 19 ans de règne, la paix et la sécurité ».
« On ne va pas parler d’infrastructures. Car, ce qui a été construit en presque 20 ans, ne l’a pas été , même peut-être, avant l’indépendance », a-t-il indiqué, en ajoutant que « donc, nous considérons que, le président Bouteflika à stabilisé le pays, à apporté la paix, nous le soutenons ».