Sur les 10 pays les plus attractifs en matière d’investissement, l’Algérie demeure en dehors du classement , publié annuellement par la banque sud-africaine.
Pour sa 8é edition, le rapport «Où investir en Afrique 2019 », Where to invest in Africa 2019) publié le 12 septembre par la banque d’affaires Rand Merchant Bank (RMB), établi sur la base , du PIB réel à parité de pouvoir d’achat, les prévisions de croissance et l’environnement des affaires, il en ressort que l’Égypte caracole toujours en tète du classement, en raison de l’importance de son PIB, et de son marché intérieur.
En 2e position arrive l’Afrique du Sud, avec un grand taux d’industrialisation, mais aussi une longue durée de faiblesse de croissance , et ce en depit des nouvelles pririotés que s’est fixé le président, Cyril Ramaphosa a savoir, relancer la machine économie et d’attirer 100 milliards de dollars d’investissements sur cinq ans.
Selon le classement, le Maroc prend la 3e place, avec une croissance de l’ordre de 4%, et une nette amélioration du climat des affaires, suivie par l’Ethiopie, qui a fait un saut de 10% en matière de croissance, et une moyenne de 8,2% sur le six prochaines année.
A la 5e position le Kenya gagne une place par rapport à l’édition précédente, avec une structure économique diversifiée, une croissance soutenue, des réformes structurelles efficaces et un développement soutenu des infrastructures. Suivie du Rwanda , qui monte de deux rangs, grâce aux investissements publics dans les domaines des infrastructures et de l’industrie, et de la Tanzanie qu’on retrouve à la 7é place, avec une prévision de croissance sur cinq ans de l’ordre de 6,5%.
Dans dernier palier du classement, on retrouve le Nigeria qui regagne le classement à la 8e après une dure crise de liquidités, le Ghana recule de quatre rangs, pour occuper la 9è place suite à la dégradation de ses principaux indicateurs macroéconomiques, tandis que la Cote d’Ivoire ferme le classement à la 10é place, du fait que la forte croissance engendrée par l’investissement publics, n’ pas eu d’impacts positifs sur le climat des affaires.
Par ailleurs, il est utile de signaler que la Tunisie sort du classement pour cette édition, après avoir enregistré un ralentissement du rythme des réformes structurelles et des troubles politiques persistants dans ce pays d’Afrique du Nord.
En outre , le classement exclut , à travers l’usage du critère du PIB, certaines petites économies africaines disposant d’un bon environnent des affaires et très prisées par les investisseurs comme l’Ile Maurice, la Namibie, les Seychelles le Botswana.