Des nouveaux billets de 100 et 200 euros seront mis en circulation à partir du 28 mai prochain dans la zone euro, complétant la série des coupures renouvelées depuis 2013 avec des innovations les rendant moins falsifiables.
Après les billets de 5, 10, 20 et 50 euros, c’est au tour des plus grosses coupures de se refaire une beauté. Présentés ce lundi par la Banque Centrale Européenne (BCE), ces billets de 100 et 200 euros seront mis en circulation à partir du 28 mai 2019. Ils compléteront alors la série «Europa», puisque la BCE avait décidé en 2016 d’arrêter fin 2018 l’émission de billets de 500 euros.
L’objectif de ces nouveaux billets est de lutter contre la contrefaçon. En y incorporant des éléments de sécurité nouveaux, comme un hologramme satellite, ces billets seront plus sécurisés. Un portrait de la «princesse Europe», personnage de la mythologie grecque qui a donné son nom à la série des nouveaux billets, est intégré dans une fenêtre transparente, elle-même située dans une bande métallique à droite du billet. Chaque nouvelle coupure en papier comprend en outre le chiffre 100 ou 200 imprimé en vert émeraude et assorti de petits symboles de l’euro, dans une matière qui change de couleur quand le billet est incliné, un effet qu’aucun billet falsifié ne parvient à vraiment imiter, selon la BCE.
Représentant à ce jour 23% de la valeur totale des billets en circulation dans la zone euro, le billet de 100 euros n’est «pas un produit de niche ni de riche, c’est un billet important pour notre vie quotidienne», insiste Yves Mersch, membre du directoire de la BCE. Le billet de 200 euros, plus rare, représente quant à lui 4% de la valeur des billets en circulation parmi les 19 pays de la région économique.
Ces nouveaux billets auront désormais la même hauteur que ceux de 50 euros, simplifiant la manipulation et le traitement des machines. Ils seront également «mieux adaptés aux portefeuilles» et «dureront plus longtemps, car ils seront moins sujets à l’usure», précise la BCE.
Afp
