Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a mis en avant, lundi à Alger, « l’attachement » de l’Algérie à conférer davantage d’efficacité à son action commune avec les Emirats Arabes Unis (EAU) en vue de la hisser à la hauteur de la qualité des relations qui lient les deux parties.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 14e session de la Commission algéro-émiratie en compagnie du ministre émirati de l’Economie, Soltan Ben Said El Mansouri, M. Messahel a relevé « la volonté commune » des dirigeants des deux pays de « conforter les relations bilatérales,de leur donner un nouvel essor et de les hisser aux plus hauts niveaux ».
La réunion de cette Commission constitue « une occasion propice pour procéder à une évaluation globale et minutieuse du processus de coopération et faire le bilan des recommandations de sa dernière réunion tenue en 2016 », a indiqué le chef de la diplomatie algérienne.
Dans ce cadre, les deux parties se pencheront sur les raisons ayant entravé la mise en £uvre de certaines de ces recommandations et examineront l’ouverture de nouvelles perspectives de cette coopération, a ajouté M. Messahel, se disant satisfait de « la qualité » des relations entre l’Algérie et les Emirats Arabes Unis, des relations que les deux parties aspirent « diversifier et élargir à divers domaines », tout en renforçant la coopération par des actions pratiques devant permettre l’exploitation des opportunités offertes et les capacités disponibles de façon à augmenter le volume de la coopération économique ».
Ces objectifs peuvent être réalisés à la faveur des liens de fraternité « exceptionnelles » qui lient les deux pays et qui « se traduisent clairement par la tenue régulière de la Commission mixte aux plus hauts niveaux et les grands projets réalisés dans les domaines des finances, de l’industrie et du tourisme ».
Dans le but de propulser ce processus, le ministre des Affaires étrangères a appelé à la tenue de la 1e session du Conseil des hommes d’affaires algéro-émiratis, qui, a-t-il ajouté, » permettra sans doute de consolider les relations économiques et commerciales directes entre les hommes d’affaires des deux pays, d’identifier, de près, les opportunités d’investissement disponibles dans les deux pays ,en plus d’hisser le niveau de leurs échanges commerciaux à la hauteur de leurs relations bilatérales solides ».
C’est dans ce registre que s’inscrit le souci de la partie algérienne à ce que sa délégation soit composée d’experts de différents départements ministériels « ayant franchi avec leurs homologues émiratis de grands pas dans le processus de coopération », notamment dans les secteurs des finances, des travaux publics, des télécommunications, du tourisme, l’enseignement supérieur et la recherche scientifiques, les Affaires religieuses, l’environnement et autres.
Cette démarche devra se concrétiser par plusieurs accords et mémorandums d’entente issus de cette réunion, dont les travaux prendront fin dans la soirée, a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
Dans ce contexte, M. Messahel a mis l’accent sur l’importance de sortir avec des propositions « pratiques et réalisables à court terme », dans le cadre d’un agenda où devront figurer l’ensemble des activités et manifestations inscrites dans ce sens, et ce dans le but de « conférer davantage ‘efficacité à l’action bilatérale commune ».