Le gaz naturel représentera le quart de l’énergie mondiale en 2026 et deviendra ainsi, la première source d’énergie, devant le pétrole et le charbon. C’est en substance ce qui ressort de la nouvelle étude de la société norvégienne de de classification maritime DNV GL, dénommée : 2018 Energy Transition Outlook.
Cette étude survient exactement un an après une autre du même type, menée par la société et qui prédisait que le gaz naturel émergera comme la source d’énergie la plus importante au monde en 2034.
Selon les développements de l’étude, la demande mondiale de pétrole atteindra son apogée en 2023 et celle du gaz naturel continuera d’augmenter jusqu’en 2034. Toute chose qui ne sera possible qu’avec la recrudescence des investissements dans l’amont. A cet effet, le document prévoit une augmentation des dépenses mondiales de gaz en amont de 960 milliards de dollars en 2015 à un sommet de 1,13 trillion de dollars en 2025.
Entre autres points saillants de cette étude, le Nord-Est de l’Eurasie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord continueront à représenter la plus grande partie de la production de gaz conventionnel à l’horizon 2050, tandis que l’Amérique du Nord continuera de dominer la production de gaz non conventionnel. En offshore, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord connaîtront le plus haut taux annuel de production de gaz, d’ici à au moins 2050.
En outre, DNV GL s’attend à ce que la capacité mondiale de liquéfaction double d’ici la fin des années 2040. Quant au commerce du gaz, celui de l’Afrique subsaharienne vers l’Inde et l’Asie du Sud-Est devrait augmenter très fortement.
Ecofin