Les cours du pétrole reculaient mercredi en cours d’échanges européens alors que la vigueur du billet vert pesait sur le pouvoir d’achat des investisseurs utilisant d’autres devises.
Vers 14h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 77,07 USD sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,10 dollar par rapport à la clôture de mardi. « Les gains du billet vert, qui profite de son statut de valeur refuge, ont pesé sur les cours du baril« , a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Mardi, les prix avaient été dopés par la perspective d’une perturbation de l’activité pétrolière du Golfe du Mexique avec l’arrivée de la tempête tropicale Gordon, mais celle-ci n’a au final pas affecté durablement l’industrie de la région.
Le baril gagne surtout du terrain depuis mi-août, quand les investisseurs ont commencé à se focaliser sur les exportations iraniennes. « Le contrat de référence pour le Brent est passé à novembre, ce qui représente la mise en place officielle des sanctions américaines contre l’Iran » visant directement les exportations de pétrole, ont commenté les analystes de JBC Energy.
Mercredi soir, les marchés prendront connaissance des données hebdomadaires de la fédération professionnelle de l’American petroleum institute (API) sur les stocks des États-Unis, à la veille des chiffres officiels de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).
Ces données arrêtées au 31 août ont été retardées d’une séance en raison d’un jour férié lundi aux États-Unis. Pour les données de l’EIA, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,75 millions de barils, de 1,75 million de barils des stocks d’essence et sur une légère hausse de 500.000 barils de ceux d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.
Afp