Le marché de fruits et légumes se trouve dans une situation inextricable, suite aux pertes occasionnées par les rumeurs, non confirmés de présence de la bactérie du choléra dans ces produits.
A cet effet, M.Medjber. Président de la Commission nationale des mandataires en fruits et légumes dénonce, selon le site d’Echourouk, les dégâts colossaux chiffrés à plus de 450 millions de centimes pour un seul produits en l’occurrence, le melon « nous voulons des rapports écrits, attestant, que le melon est transmetteur de la maladie » entonne t il.
D’autre part, M.Medjber , a indiqué que ces rumeurs ont touché également les exportateurs, qui se trouvent dans l’obligation de présenter tous les justificatif sanitaires prouvant que le melon ne contienne pas la bactérie du cholera « depuis quand ce produit a causé la mort ds consommateurs » s‘indigne M.Medjber.
Et d’ajouter « il y’a des laboratoires, et des hôpitaux qui confirment que la transmission de la maladie se fait par l’eau. Je ne comprends pas comment ces fausses informations circulent ».
Dans ce sillage, le président de la commission des mandataires des fruits et légumes, point le doigt de l’accusation sur les importateurs, les mettant à l’origine de ces rumeurs, dans le but de revoir l’ère de l’importation massive reprendre à nouveau « cette campagne de dénigrement du produit agricole algérien est inédite, même durant la décennie noire, ces produits n’étaient aussi ciblés »précise t il.
Ceci étant, la polémique et la panique qui s’est installé au sein des consommateurs, ne pourra s’estomper, que lorsque l’origine de l’épidémie sera déterminée.
A ce sujet, le directeur général de l’institut, Pr Zoubir harat, a indiqué ce dimanche, que le laboratoire travaille sans relâche et en coordination avec l’algérienne des eaux, pour déterminer l’origine de l’épidémie du cholera, mais pour l’instant il n’enregistre pas de résultats, affirmant que cela pourrait pendre plus de temps, bien qu’au demeurant plus de 30sources de la wilaya de Blida ont été examinées.