Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a fait part, jeudi à Oran, de la possibilité de création d’un groupe industriel de dessalement de l’eau de mer, dont le projet est au stade de « réflexion et de discussion ».
« L’Algérie est parmi les plus grands pays au monde ayant investi dans le dessalement de l’eau de mer. Un pays où le dessalement a une forte présence dans l’offre national d’eau potable », a souligné le ministre dans une déclaration à la presse en marge de sa visite dans la wilaya d’Oran, mettant en exergue l’importance de la création d’un groupe industriel dans les techniques de dessalement.
« Nous partageons la réflexion autour de ce projet avec Sonatrach », a-t-il ajouté sans donner de précisions sur les échéances de ce projet. « Pour le moment, le dessalement de l’eau de mer contribue, en Algérie, avec 17% dans l’offre national d’eau potable et nous allons dépasser les 25%, une fois mises en service les unités en cours de réalisation », a-t-il encore déclaré.
Quatre (04) projets de stations de dessalement de l’eau de mer sont en voie de lancement, à savoir à Tarf, à l’Ouest d’Alger, à Skikda et à Béjaia, a fait savoir le ministre, soulignant « nous allons sentir le besoin de s’impliquer davantage dans l’industrie de dessalement dont on partage la réflexion avec Sonatrach ».