Des jeunes chômeurs de la commune de Bordj El Bahri à l’Est d’Alger, ont exprimé leur colère quant à la non distribution des 100 locaux commerciaux destinés pour chaque commune du territoire national.
En effet, selon le journal El Bilad, le gel de la distribution de ces locaux par les autorités compétentes, a suscité la colère des jeunes, notamment, au niveau de la capitale Alger. Des jeunes chômeurs de la commune de Bordj El Bahri s’interrogent sur «le devenir de ces locaux», fermés depuis plusieurs années sans les distribuer aux jeunes chômeurs en quête d’une activité et d’un travail.
Réalisés au niveau de toutes les communes du territoire national et destinés aux chômeurs, afin de booster l’activé économique, le développement local et résorber le chômage, notamment, chez la catégorie des jeunes. Les 100 locaux du président de la République n’en finit pas d’en dire long sur un projet dont l’objectif n’a finalement pas atteint.
Pour rappel, le projet en question a été lancé en 2005 à l’époque de l’embellie financière. Il a été réalisé quelques 150 000 locaux commerciaux, à coût de 35 milliards de Dinars. Mais, malheureusement, restés fermés depuis leur réception depuis près d’une décennie. L’objectif de ce projet étant avorté, pour plusieurs raisons : Situation non stratégique qui n’incite pas les jeunes à s’y installer. Et si les locaux sont bien situés, ils sont attribués à des gens de non-droit, usant de leurs influences pour en bénéficier, sans exploiter le bien…etc.
Ces locaux commerciaux étant un outil s’il avait été bien géré, aurait pu régler plusieurs problèmes socioéconomiques, comme le chômage, le commerce informel, le développement local…etc.
Malheureusement, conséquence des tergiversations des autorités et de leurs incompétences, ces infrastructures, ont été complètement laissées en jachere. Une simple visite au niveau de ces locaux, et ce au niveau national, permet de constater l’état de leurs dégradation avancée.
En fin, ce projet qui avait tout pour bien démarré mais qui a fini par échouer lamentablement à cause d’une mauvaise gestion, un laisser-aller caractérisé et surtout une absence de planification à tous les niveaux.
