Les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays producteurs exportateurs de pétrole non Opep devraient s’entendre sur un mécanisme pour surveiller leur production de brut avant la fin de l’année, a déclaré hier le ministre koweïtien du Pétrole, Bakhit Al Rachidi.
Un comité mis en place par l’Opep et des exportateurs alliés non-Opep examineront leur production brute lors d’une réunion prévue le mois prochain en Algérie, a-t-il déclaré aux journalistes lors d’une tournée dans une centrale électrique. Selon, Al Rachidi, « les chiffres de production de l’Opep et de pays en dehors de l’Opep seront examinés lors de la réunion en Algérie, et avant la fin de l’année en cours, il y aura un accord sur un mécanisme de suivi de la production l’année prochaine ». Toutefois, les marchés pétroliers devraient « rester stables » jusqu’à la fin de l’année, a-t-il ajouté.
Le comité qui se réunira en Algérie le 23 septembre, connu sous le nom de JMCC, est présidé par l’Arabie Saoudite et comprend des membres de l’Opep, l’Algérie, le Koweït, les Emirats arabes unis et le Venezuela, ainsi que des membres d’Opec et de Russie.
Après des mois de sous-production visant à soutenir les prix du brut, Opep a pu convaincre la Russie et d’autres alliés producteurs de pétrole d’augmenter leur production à partir de juillet.
L’Arabie saoudite a déclaré que l’accord permettait aux pays capables de produire davantage de respecter le niveau de conformité global du groupe, ce qui signifie que certains membres, comme lui-même, pourraient compenser les pénuries ailleurs.
Par ailleurs, l’Iran a demandé de participer à la réunion pour défendre sa part de marché qui pourrait être affectée par les sanctions américaines qui devraient prendre effet sur son industrie pétrolière en novembre. Cependant, il a exprimé son désaccord et a critiqué les projets de l’Arabie saoudite visant à stimuler la production au-delà des niveaux ciblés.