A la veille de l’Aïd al-Adha, les prix du bétail ont considérablement baissé. En effet, selon le président de la la Chambre nationale de l’Agriculture, M. Laadjel Doubi-Bounouar, « la baisse des prix varie entre 5.000 dinars et 7.000 dinars, ce qui permet à de nombreux citoyens d’acquérir plus facilement leur bétail, a rapporté ce lundi le quotidien El Massa.
Il a souligné que le prix du mouton se situait entre 2,5 millions et 7 millions de centimes, ce qui confirme la surveillance de l’activité des spéculateurs, qui, à chaque fois, font flamber les prix ».
M. Doubi-Bounouar a indiqué hier, lors d’une conférence de presse qu’il a aminée au siège de la Chambre nationale d’Agriculture, que « la réglementation stricte des points de vente et la surveillance de l’activité des spéculateurs, ont permis au citoyen d’acheter un mouton qui convient à leur pouvoir d’achat », selon la même source.
Il a souligné que « la capitale dispose de 105 points de vente, ce qui a permis aux vendeurs de vendre de plus de 15.000 têtes en une semaine, sur un total de plus de 200.000 têtes vendues au niveau national au cours de la même période », ajoutant que « notre pays est devenu autosuffisant dans le secteur de l’élevage, on n’envisage plus d’importer des troupeaux de l’étranger, grâce à la politique de l’État en faveur des agriculteurs ».
Il a déclaré que « la surveillance de l’activité des intermédiaires avait fait chuter les prix du bétail de 5 000 et 7 000 dinars au cours des derniers jours avant l’Aïd », selon le même média, en estimant qu’il s’agit là d’un grand pas dans l’organisation de ce secteur, en particulier à cette occasion.
M. Doubi-Bounouar espère que la part des ventes de bétail augmentera, compte tenu du grand nombre de troupeaux acheminés des différentes wilayas du pays, où les points de vente se varient entre 15 et 30 points.
Pour rappel, à trois semaines de l’Aïd, les prix du mouton oscillaient déjà entre 45 000 da et 50 000 dinars. C’est devenu un rituel en Algérie, à l’approche des fêtes de l’Aïd, les prix du bétail deviennent exorbitants. En effet, les intermédiaires et les vendeurs de bétails se livrent une guerre des prix sans merci, au détriment des citoyens qui restent spectateurs.
